Etapes lumineuses

Je suis très heureux de lire vos commentaires bien sincères. Stell, Kris j'ai corrigé.
Annie les noms sont assez longs: l'enfant portait son Nom( par Ex; Ahmed, puis celui de son père Ali et celui de son grand'père paternel Seddik) pour arriver à identifier: AHMED BEN ALI BEN SEDDIK ben veut dire ould fils  on pourrait l'appeler AHMED OULD ALI OULD SEDDIK. La fille par bint Fatima BINT ALI BEN SEDDIK
Pour désigner le père on employait Abou(père) on disait ALI ABOU AHMED.(Ali le père de Ahmed)Généralement par le premier né de ses enfants.
Si Fatima était son premier enfant on disait  ALI ABOU FATIMA

X  Le désistement

D'aise Halima revint, elle prit Mohammed
Par la main, ne sachant cacher son allégresse.
Rien ne va leur manquer aussi longtemps qu’Ahmed*
Demeure à la maison, malgré la sécheresse.

Mais, après quelques mois de leur retour au bled,
Son propre garçon qui jouait  vint en vitesse
Lui raconter les faits survenus lors d’un raid :
« Deux hommes … Qureshi*…, soufflant, plein de tristesse. »

Les parents  sans ouïr se pressaient vers l’endroit,
Ne pouvant retenir leurs  cris, foncèrent droit.
Le Mecquois* confessa qu’ils  fendirent son ventre…

Pris de peur, les époux sans tarder, l’ont rendu
A sa  maman qui suite à leur compte-rendu
Déclara : « Jamais plus Satan dans son cœur n’entre!»

*D’autres noms pour désigner le prophète que le salut d’Allah soit sur lui

XI Décès de la mère  et du grand-père.

Amina, la maman serra contre son cœur
L’enfant lui garantit, ne jamais  le remettre.
 Halima s’éloigna, sous l’averse d’un pleur,
Contrainte à le quitter terrassée et bien piètre.

Le petit apaisé, vivait dans le bonheur.
Au rituel, il refusait de se soumettre
Et veillait, la houlette en main, en bon pasteur
Sur le troupeau qu’il conduisait au pâtis paître.

Les plus puissants  n’ont pu changer leur triste sort.
A six ans, il vit bien, près de Yatrib*, la mort  
Lui prendre sa maman ; ses pleurs n’ont rien pu  faire.

Deux ans après,  quand son tuteur, lui, trépassa
Son  vaillant oncle fier point ne le délaissa :
La garde lui revint sans nul contestataire.

Appelée plus tard Médine à environ 400 km au Nord de la Mecque.

Bonsoir Ahmed et merci pour les explications... Je m'en doutais un peu mais j'en ai la confirmation.
Bravo pour cette suite !
Dans le vers "Cependant quelques mois de leur retour au bled", veux-tu dire à quelques mois de leur retour au bled ? Car du coup cela ferait trop de syllabes...
Je te souhaite une bonne soirée.
Bisous.
Annie

Toujours aussi beau Ahmed et toujours autant intéressant,

Heureuse Halima revint, /7/tenant Mohammed /5/ (césure à revoir)


Amicalement

Merci Annie! C'est bien ce que je voulais dire.
Pour me faire mieux comprendre , j'ai refait. Vois, et dis moi ton avis! Merci!
Bonne soirée à la famille Annie!

Merci Khris! J'ai corrigé, je n'ai pu trouver mieux.

Bonsoir Ahmed,

Que dirais-tu de " D'aise Halima revint, elle prit Mohammed ...... Par la main"

Amicalement

Merci Khris du coup de pouce. C'est génial, j'ai corrigé.

Toujours superbe, Ahmed ! Avec toute mon amitié.

Merci beaucoup Stell. A mes côtés, je me sens bien dans ma peau car très bien encadré merci.

XII  La caravane
Quand il atteint les vingt ans,  son oncle, en s’engageant
A le prendre avec lui parmi la caravane
Le rendait très heureux.  L'animal du devant
Sur ses pattes se mit,  lorsqu'il perçut la canne


Tous firent comme lui. Chacun prit un  turban,
Pour couvrir son nez pour que  ne se pavane
Le grain dans ses poumons. Parfois, le fil tirant
Il forçait la bête à marcher, chassant la panne.  

Le voyage fut long, et tous, très lentement,
Avançaient ; les chameaux mâchaient tranquillement,
N’enviaient point les possesseurs du grand commerce :

Lorsque la nuit tombait, ils allumaient un feu
Pour se divertir ou se reposer un peu.
Le désert se soumet au cran de  qui le perce.

Et l'aventure continue, superbe Ahmed

Pour quelques corrections

A lui assurer le voyage parmi la caravane (15 syllabes)
Le rendait si heureux. Le chameau du devant (hiatus, "tant")

Il y a aussi la répétition des mots voyage et chameau !


Amicalement

Bonjour Ahmed,
Oh j'espère que tu n'as pas corrigé pour moi ?
Mais c'est vrai que j'aime mieux !  
Bisous.
Annie

Merci Khris pour les propositions J'ai corrigé.
Annie merci également. Je prends bien sûr vos remarques, vos propositions en considération. Je vous présente mes écrits pour les lire certes mais également pour savoir s'ils sont conformes aux leçons données par nos maîtres du site.
Je ne suis pas parfait et j'ai besoin de votre aide.
Merci Annie!

Oh de rien Ahmed, je comprends ton désir d'être sûr de la valeur des écrits ...
La poésie classique n'est pas facile mais si passionnante. Nous avons de tellement de bons exemples à suivre, alors suivons-les !
Je te souhaite une douce soirée.
PS: J'ai un sonnet sur le feu mais je n'arrive pas à bien le formuler car le sujet est triste....
Nous verrons demain pour la fin de l'atelier !
Annie

Bonjour Ahmed, encore un très beau poème !

Pour quelques suggestions :
v.1 : "Quand il atteint vingt ans"
v.3 : "Le rendit très heureux"
v. 5/6/7 : "Chacun prit un turban/pour recouvrir son nez, et que ne se pavane/ Le grain dans ses poumons ; parfois, le fil tirant,"
v.9 : "Le voyage fut long car tous, très lentement",

Avec toute mon amitié.

Merci Annie! C'est dans le groupe que l'on s'épanouit. Pour ton sonnet mets le à table, il trouvera bien une solution.
Merci Stell J'ai corrigé mais j'aimerais que tu reviennes sur la nouvelle conception: j'ai pensé à la concordance des temps, à la cause...
Merci du grand soutien que tu me portes.

XIII  l’Avertissement
Après avoir marché des jours  vers le Grand  Nord
La caravane fit  halte au  couvent du prêtre
Bahira* qui content, leur offrit réconfort
Et repas. Il venait certes de reconnaitre

Le Prophète attendu. Djerdjis* vit  tout d’abord
Les Signes : chaque fois la nue allait paraître
Pour bien le protéger du soleil, puis ce bort,
Ce Sceau  confirmait bien ce qu’il devait admettre

La prophétie écrite. Au très grand chamelier  
Il dit ;-« Dans l’air, un  grand danger va l’épier
Il doit abandonner, tout de suite, son rêve. »

Et pour lui prouver que le message était vrai
: -« Issus d’un sang très pur, a-t-il dû lui livrer,
Ses parents n’avaient eu qu’une vie assez brève. »

*Le prêtre s’appelait ‘’ Bahira Djerdjis’’

XIV  Le commerce
Mohammed n’aimait ni mensonge ni conflit
Il ne sut pourquoi ni comment la sale guerre
Qu’engagea Kinana le contraignit, petit
A s’en  mêler, glanant la flèche chue à terre.

Quand le traité de paix fut vraiment consenti  
Entre les belliqueux,  on vaque à son affaire.
Khadidja*, la marchande a su  tirer profit
De cet homme loyal au noble caractère :

Elle lui proposa de gérer son argent,
En échange il devrait gagner mieux qu’un agent.
Signant le pacte, il se chargea de ses commerces ;

Suivi de Missara, fit le trajet  épris
Par l’épreuve, vendit ses  produits à bon prix
Et s’offrit des objets aux fonctions diverses.

*Khadidja Bint Khouwaïlid riche et noble commerçante
** Missara son fidèle commis

Encore deux beaux sonnets Ahmed,

XIII
La prophétie écrite. Au grand chamelier (11syllabes, cha_me_lié = 3, "au très grand")

XIV
Marché conclu, il se chargea de ses commerces ; (hiatus, signant le pacte, ........ )


Amicalement

Merci Khris de l'aide que tu me procures. J'ai corrigé.

Bonjour Ahmed, j'ai relu ta correction du VII, il est maintenant parfait... À un détail prêt : "Quand il eut les vingt ans", cette construction n'est pas usitée en français, on ne met pas d'article à un âge ; d'où ma proposition "Quand il atteint vingt ans".

XIII et XIV sont des autres très beaux poèmes ! Quelques corrections de tournures pas très idiomatiques toutefois :
XIII v.3 : "Leur offrit réconfort"
XIII v.7 : "Pour bien le protéger"
XIV v.3 : "Qu'engagea"
XIV v.4 : "À s'en mêler"

Avec toute mon amitié.

Merci infiniment Stell! J'ai corrigé suivant tes recommandations bien convaincantes. Merci!

Bonsoir à tous et bravo Ahmed pour ce sérieux travail d'écriture ...
Je te dis donc à bientôt pour la suite !
Bisous et un bon week-end de la Toussaint qui approche.
Bisous.
Annie

Merci Annie! Si le travail avance c'est grâce à vous: vos commentaires, remarques, lectures, suggestions...
Merci du fond du coeur. Bon weekend également!

XV Khadidja

Cette expédition, rentable rapporta
De gros appointements à ces deux partenaires.  
De retour, Missara, gai, la réconforta
Il lui fit part de faits bien extraordinaires.

Aux récits merveilleux, touchée elle écouta.
Douée elle les crut sûrs non  imaginaires :
Elle admit ses propos et nul n’en contesta.
Elle les  trouvait vrais exempts de commentaires.

Khadîdja rapporta les notes de Nestor*
A Warqua **qui confirma qu’il n’avait pas tort :
Lui même divulguait :-«  Les Saintes  Ecritures

Prédisent que le Messager tant attendu
Allait attester tôt  le bruit très répandu :
Le respect de l’autre et l’amour des créatures. »

*Le moine Nestor qui révéla des Signes à Missara.
**Warqua bnou Nawfal, le cousin de Khadidja, chrétien érudit


XVI Le mariage

Khadidja refusait vraiment tout prétendant;    
Mais s’étant assurée en sa grande franchise,
Ayant apprécié son bon comportement,
La grandeur de son cœur et sa belle âme exquise

Transmit à Mohammed son grand attachement ;
Sa résolution de l’épouser fut  prise    
S’il ne verrait à son vœu nul empêchement.
Il se renseigna bien sur la demande émise.  

Hamza* se vit charger de demander  sa main.  
Le père scella l’acte  et puis le lendemain
Comme dot, il reçut,  vingt superbes chamelles.

Plus avancée en âge elle l’eut pour mari
Revinrent les honneurs en gagnant le pari.    

*Hamza son oncle grand chasseur, téméraire

Encore deux très beaux poèmes, Ahmed !

(XV v.3 = 14)

Avec toute mon amitié.

Bonsoir et bravo Ahmed!
Je reviendrai lire car j'ai peu de temps...
Bisous.
Annie