Etapes lumineuses

Merci de tout cœur mes amis!
Merci Roger de me tenir compagnie le long de ce parcours.
Merci Annie! Tu n'as pas à t'excuser. Tu n'es point étourdie au contraire bien éveillée voire soucieuse
d'agrémenter le poème.
Merci Khris et Stell pour le concours, j'ai corrigé. J'ai trouvé vos remarques plausibles.
Avec mes sincères amitiés!
Bonne soirée!

XXXIV La délégation

Malgré l’internement et la difficulté
La Parole sortit hors de la citadelle
Entra dans des foyers en toute liberté
On lui garantit, là, de lui rester fidèle.

Comme preuve, on brisa le fameux bois sculpté :
Ce dieu sourd acheté pour une bagatelle ;
Muet ne répondant lorsqu’il fut insulté,
Buriné, renversé, mis dans une poubelle.

Une commission de vingt hommes fervents
Vint de l’Abyssinie ouïr les émouvants
Extraits du Coran lus par le récent Prophète.

Ce qu’il disait cadrait avec leurs Saints Ecrits :
Certains récits et lois s’ y trouvaient bien inscrits.
Comment furent-ils dits par cet analphabète ?

Superbe Ahmed, toujours aussi bien narré,


Amicalement

Bonjour à tous, bonjour Ahmed,
Je trouve ce sonnet si bien rythmé que le récit prend encore de la valeur...
Les rimes en "elle" sont toujours belles...
Bravo et mes bisous.
Annie

Magnifique, Ahmed ! Avec toute mon amitié.

Je vous remercie infiniment Annie, Khris, Stel pour vos commentaires qui me touchent vraiment.

XXXV L’Intransigeance

Koreich fut mis souvent en face d’anormaux
Faits : Larichi* n’aurait vu la bête achetée
Par Aboulhakem** ni l’or, si l’un des chameaux
Les plus affreux  à la gueule en haine injectée

N’ eut bravé ce dernier. Remisant aux fourreaux
Ses  fers,  Omar en peine***alla  haine écartée              
Faire allégeance, il fut reçu comme un héros ;
La feuille du traité de guerre  émiettée

Par la larve n’ayant laissé que les saints mots
Désignant le Clément, créant ciels, animaux
Humains, faunes et mers, le Bienveillant, l’Auguste.

Malgré cela Koreich ne crut au Pardonneur
Celui qui les pêchés absout et  fait honneur
En retour de bienfait, l’ingratitude ajuste.

*De la tribu Arich du Yémen, marchand de bestiaux, se plaignit au Prophète. Celui-ci frappa à la porte de son cousin. Aboulhakem raconta à ses complices qu’en ouvrant, il vit  un féroce chameau,  aux grandes dents, avancer sa gueule ouverte, pris de peur, il paya son dû.
**Aboulhakem cousin du Prophète, nommé également Aboudjahl (père de la stupidité) et Abou Lahab( ''Père'' voué aux flammes) lui et sa femme, opposants les plus acharnés de l'islam sont promis au châtiment dans la sourate 111.
***Il venait de frapper sa sœur mais céda à sa demande : il se purifia avant de toucher et lire  les versets de Coran qu’elle avait cachés.

Et la série continue de plus belle pour notre plus grand plaisir Ahmed,

Faits : Larichi* n’aurait /6/ vu ni la bête achetée /7/ ( 13 syll, tu pourrais enlever le "ni")

N’avait bravé /4/ ce dernier. /3/ Mit aux fourreaux /4/ (11 syll, "N'eut bravé ce dernier. Remisant aux fourreaux")


Amicalement

Toujours aussi prenant, Ahmed ! Avec toute mon amitié.

Merci mes amis ! Vos commentaires me sont d'un grand soutien dont je ne peux m'en passer!
J'ai corrigé et ajouté une précision sur Aboulhakam.

XXXVI le voyage nocturne

Les diverses tribus  prirent la jeune foi.
L’Islam se répandit dans la Mecque, la  sainte
Le Prophète dormait dans lHidjr* au même endroit
Quand Djibril l’éveilla d’une tape  succincte

Du pied, sitôt debout, le conduisit tout droit
Vers l’issue où lBouraq’** ayant la toison peinte
Tout de blanc l’attendait auprès de la paroi.
Il  le prit et parvint sans peine dans l’enceinte

Du temple saint se trouvant à Jérusalem
Là plusieurs  Messagers que soit sur eux  Salem
D’Allah, l’ont accueilli. On lui fit voir trois tasses.

Il se prononça pour celle pleine de lait,
Chassa celle de l’eau… qui du vin recelait :
Il a choisi  des composants  très efficaces.

*El Hidjr endroit juxtaposé au côté ouest de la Ka’ba
** lBouraq’ (El Bouraq) animal blanc dont la taille est entre celle de l’âne et du mulet, portant aux flancs des ailes qui le propulsent. Il met ses pieds là où se posent ses yeux.

Encore un superbe poème, Ahmed !

(v.5 = 14)

Avec toute mon amitié.

Superbe une fois de plus Ahmed,


"Du pied, hors du sommeil, le conduisit tout droit"


Amicalement

Bonjour à tous et merci Ahmed pour cette suite fort imagée.
Mes bisous.
Annie

Bravo Ahmed ! Continue à nous faire voyager dans les péripéties colorées de ton histoire.

Merci pour le partage.

Roger.

Annie, Khris, Roger, Stell, je vous remercie. J'ai corrigé mais je ne suis pas très à l'aise avec"" hors du sommeil"" même s'il
a rendu au vers sa qualité.

Pour" Du pied, hors du sommeil"
qu"en pensez-vous " Du pied, dès son réveil", "Du pied. Sitôt debout" " Du pied.Bien réveillé"

XXXVII Les effets du voyage

Il revint à la Mecque et son tour raconta.
S’en moquaient ses rivaux :-« Trotte la caravane
Deux mois et lui… c’est un récit neuf qu’il monta ! »
Il  permit à Koreich d’ouvrir grande la vanne

Du déni. Quelques uns du nombre que compta
Le  culte encor naissant,  le crurent  mis en panne.
Le groupe alla chez Abou Bakr*, et lui conta.
Ce dernier dit :- Les dires  saints du Grand Sultane

En qui je crois, viennent du ciel en moins de temps.
J’admets tout ce qu’il dit : il n’est  des charlatans !
Mais,  je vais le prier de nous le  bien décrire ! »

Le Messager d’Allah dépeignit chaque coin
Du temple avec précision et très grand  soin
Tant, que le demandeur ne trouva rien à dire.

*Abou Bakr est le premier homme qui crut et soutint  le Prophète

Superbe Ahmed, "sitôt debout" sied à merveille,


XXXVII
Le groupe alla chez Abou Bakr*, l’irréel lui conta. (14 syllabes)
Du temple avec précision avec un soin ("et très grand soin")
Tel que le demandeur n’a trouvé rien à dire. (Tant,que le demandeur ne trouva rien à dire)

Amicalement

Toujours magnifique, Ahmed ! Avec toute mon amitié.

Bonsoir et bravo Ahmed.
A suivre donc !
Mes bisous de bonne soirée.
Annie

Pour vos commentaires, je vous remercie infiniment. J'ai corrigé! Merci Khris Stell,Annie.
A suivre certainement car toujours présent, à mes côtés pour me relever en cas de chutes et croyez-moi elles sont bien nombreuses.

XXXVIII L’Ascension

Le Prophète fit part aux gens d’un autre fait :
Les yeux fixés, l’oreille étant très grande ouverte,
Ils suivaient le récit d’un air bien stupéfait.
Dans cette ascension par l’Eternel offerte.

Il s’éleva flanqué du Saint Ange* parfait.
Durant le long trajet, ses sens sonnaient l’alerte.
Il vit des Saints** ; il vit l’horreur, peinte en effet :
Des humains torturés, il fit la découverte ;

Ceux qui mangent la braise après la déféquer*** ;
Des ventrus altérés allant au four craquer,
Lorsqu’ils étaient sur terre ils pratiquaient l’usure ;

Certains mangeaient, contraints, l’infecte et maigre chair****;
Chaque femme des seins pendue expiait cher
D’avoir trompé l’époux nourrissant l’âme impure*****.

*Djibril Gabriel
**Du 1er au 7ème ciel : Adam, Jésus(Aïssa) fils de Marie (Mayam) et le fils de sa cousine maternelle Zacharie, Joseph (Youcef), fils de Jacob, Idriss, Aaron Haroun fils de Imràn, Moïse et enfin Abraham(Ibrahim)
** *Image de ceux qui spoliaient injustement les orphelins de leurs biens.
****Ceux qui commettaient l’adultère, trompaient leurs épouses légales.
*****Des femmes qui dupaient leurs maris en faisant passer l’enfant de l’adultère pour leur propre enfant.

Bonsoir et bravo Ahmed et merci aussi pour la précision de tes explications car le récit n'est pas facile en effet !
Je te souhaite une douce soirée.
Bisous.
Annie

Bonsoir Annie et merci. Très heureux d'apprendre que le poème a été bien compris. Vraiment je m'efforçais
à être le plus clair possible.
Tu m'as vraiment réjoui. Merci!

Toujours aussi saisissant, Ahmed ! Avec toute mon amitié.

Merci bien Stell. Tes mots me font toujours plaisir!