Etapes lumineuses II VIe à Médine

Bonsoir Stell!
J'ai pris en considération tes remarques Veux-tu bien me confirmer le nombre de syllabes dans
""égoïsme""
Merci infiniment Stell! C'est beaucoup mieux ainsi corrigé.

Bonjour Ahmed, je te confirme que égoïsme et héroïsme sont bien en diérèse. En fin de vers, ils font donc chacun trois syllabes, le e muet ne comptant pas : é/go/ïsm(e) et hé/ro/ïsm(e).

Avec toute mon amitié.

Bravo Ahmed, encore deux beaux sonnets qui alimentent de plus belle cette fabuleuse saga,


Amicalement

Bonjour Ahmed, ta plume intarissable nous conduit toujours aussi agréablement dans les dédales de ta fabuleuse saga... Bravo !

Amicalement.

Roger.

Merci Khris Roger Stell, pour vos commentaires si encourageants!

DXIV Le Pèlerinage d’Adieu  VI

Quand l’Elu prononça son tout premier  discours *
Des compagnons ont deviné sa fin prochaine
Ils laissaient à leurs pleurs et soucis, libre cours.
A leurs amis demandant  à savoir leur peine,

Ils déclaraient avoir senti, le long du cours,
Qu’ hélas, le Messager  ne  vivrait plus qu' à peine
Quelques jours, alors vains seraient tous les secours
Apportés,  quand le sang gèlerait dans sa veine.

Dans Arafat**, il lut  un verset *** du Puissant
Certains jugèrent que son rôle finissant,
Il quitterait bientôt la vie en cette terre.

Ils étaient assurés qu’il mourrait bien, un jour.
Pèlerinage fait, une fois de retour
A Médine il alla vers le Nord réfractaire.

*Dans plusieurs de ses sermons, Le Prophète annonçait son départ et incitait ses fidèles à profiter de sa présence pour mener à bien le rite.
**Arafat lieu à une vingtaine de kilomètres Sud-est de la Mecque où tous les pèlerins devaient se réunir du lever au coucher du soleil. Dans un hadith :-« Le pèlerinage c’est Arafat ! »
*** verset 3 Al Ma’idah (le festin) :-…Aujourd’hui, J’ai parachevé votre religion, Je vous ai comblés de Mes bienfaits, J’ai agréé pour vous l’Islam comme religion… » (Ce verset, le dernier à être révélé, l’a été lors du pèlerinage d’Adieu. Il a  beaucoup fait pleurer le Calife Abou Bakr qui y a vu l’annonce du décès du Prophète. Le Noble Coran page 152)

Bonsoir Ahmed,
La fin s'annoncerait-elle de deux façons ?
En tout cas bravo toujours pour cette œuvre colossale Ahmed !
Je t'embrasse.
Annie
 

Superbe une fois de plus Ahmed,

Ils déclaraient avoir senti, le long du cours,
Qu’au Messager il ne restait à vivre à peine
Quelque temps. Aucun /5/ne pourrait à son secours /7/ quelque moment, nul ne pourrait à son secours
Voler quand gèlerait tout le sang dans sa veine.

Amicalement

Bonsoir Ahmed, toujours magnifique !

(v.2, "deviné" plutôt que "détecté", non ? Qu'en penses-tu ?
v.3, "Ils laissaient" (et terminer le ces 2 par un point-virgule)
v. 6/7, que dirais-tu de : "Qu'hélas, le Messager ne vivrait plus qu'à peine / Bien peu de jours ; bien vains seraient tous les secours !" ?)

Avec toute mon amitié.

Merci infiniment Annie, Khris, Stell de vos encouragements. J'ai édité un peu difficile de se faire comprendre!

Bonsoir Ahmed, mais ces deux corrections me semblent importantes :

v.3, "Ils laissaient" ; et ma proposition de réécriture des vers 6 et 7, afin de corriger la césure du vers 7

Avec toute mon amitié.

Je m'excuse Stell. j'avais corrigé le brouillon et j'ai oublié de poster.
Je n'avais pas bien compris tes remarques sur le V.3. Je crois que c'est fait. merci encore Stell!

DXV La dernière expédition

La nomination d’un chef n’ayant vingt ans,
Commandant une armée  allant faire la guerre
A l’ennemi le mieux équipé de son temps,*
Le plus discipliné, le plus fort, n’a plu guère

En particulier, à certains grands combattants
Ayant préféré voir les fameux qui naguère
Ont rapporté victoire et succès épatants.
Convaincus par l’Elu, d’un mouvement grégaire,

Ils obéirent tous au très jeune Oussama**
Reconnurent ainsi, son droit à l’imama. ***
Ils affirmèrent être  âme et corps sous ses ordres

A son départ, salué par le Messager      
Souffrant, Oussama mit l’honneur en viager,      
Lui promit de veiller très bien sur ses sous-ordres.

*Les Romains au Nord se préparaient à la guerre
**Oussama Bnou Zaid Bnou El Haritha, l’enfant adoptif de Prophète ayant prouvé ses capacités de combattants et ses qualités de chefs dans plusieurs batailles.
***Le droit de commander.

Toujours magnifique, Ahmed ! Avec toute mon amitié.

Quel souffle qui tient sur la distance ! Je suis impressionné par ton inspiration inépuisable, Ahmed ! Bravo !

Amicalement.

Roger

Magnifique Ahmed,

Amicalement

Bonjour à tous et toujours bravo Ahmed !
Mes bisous.
Annie
 

Merci mes amis c'est grâce à vous Annie, Khris, Roger, Stell et à tous les visiteurs du site!

DXVI  La Maladie

Malade, mais... bien conscient : tôt prendraient fin
Ses jours, l’Elu partit prier au cimetière,*
Demandant au Puissant d’absoudre à tout défunt
Ses péchés. :-«  Une fois, rentré de sa prière,  

Il me trouva, dit Aïcha, le crâne ceint,  
Souffrante. Il me dit que sa tête toute entière
Lui faisait aussi, mal. A peu près, il me tint  
Ces mots qu’il me dépurera, si  la première

Je meurs, m’enterrera … Mettant fin à son dit :
-« Et quand tu reviendras au lit,  lui répondit :
-« Tu prendras dans mon lit, sûr, une de tes femmes. »

Il lui fit un souris ; ne pouvant se tenir
Aux dames**, il soumit qu’allait l’entretenir,
Aïcha. Vite, sut, l’armée aux bonnes âmes.

*Baqui’ cimetière des médinois tout près du Masdjid et maison du Prophète où sont enterrés ses compagnons.
**Il demanda à ses épouses de le laisser, se faire traiter, dans la chambre de sa femme Aïcha

Et la saga se poursuit, Ahmed, avec toujours autant de souffle...

(v.1 non césuré
v.7, "Souffrant"
Séparer le 2ème quatrain du premier tercet)

Avec toute mon amitié.

Bonsoir et félicitations toujours Ahmed !
Bisous.
Annie
 

Merci beaucoup Annie Stell de vos précieux commentaires!
Pour le vers 1: j'ai pensé: Ma/la/de, mais// bien con/sci/ent// tôt/ pren/drait/ fin//
Souffrant: je voulais dire que Aïcha avait le crâne ceint car elle était souffrante.

OK Ahmed, autant pour moi, c'est donc parfait... Avec toute mon amitié.

DXVII La Maladie II

Ayant su la nouvelle, Oussama, lui, revint
Avec ses hommes. Il ajourna la bataille.  
L’ennemi crut qu’aller vers l’Elu serait vain.
-« Une armée avisée et de plus grande taille

Protégeait la cité, pensa son chef divin ! »
Faculté revenue*, aux lèvres une entaille,
Le Prophète ouvrit l’œil ; par-dessus, on  parvint
A verser l’eau de sept outres  avant qu’il aille

Rejoindre ses amis. Assis sur le minbar**,
Il parlait. Les croyants l’écoutaient, sans chambard.
Lorsque disait le Messager, toujours malade,

Qu’on a soumis  à l’un, deux faits. Que choisir :
Rester dans cette vie et goûter au loisir
Ou rejoindre Allah, dans l’Eden, être en balade ?

*Il perdit connaissance sous la douleur incessante, insoutenable. En se réveillant, il demanda qu’on lui verse sur le corps l’eau de sept cruches provenant de puits différents.
** siège élevé d’où l’imam parle aux croyants

Toujours superbe, Ahmed !

(v.5, "cité" plutôt que "ville", pour la césure)

Avec toute mon amitié.