Etapes lumineuses II VIe à Médine

Merci Roger Stell vos commentaires me touchent beaucoup!

Bonjour Ahmed,
Je vois que tu as bien avancé, bravo, bravo !
A très bientôt... Ma muse se tait en ce moment occupée par ailleurs...
Je t'embrasse.
Annie
 

Merci beaucoup Annie! Ton commentaire m'enchante. J'essaie de faire vite pour retourner aux ateliers.

XDIII Le siège de Taïf II

Cernés, ceux de Taïf n’ont pas voulu lever
Le drapeau blanc. Par contre avec un grand courage
Ils se sont défendus, ont pu même  achever  
Des assaillants qui les attaquaient avec rage.

Vingt jours durant, L’Elu n’a pas pu relever
D’indice  prévoyant  rupture du barrage
Par la porte ou le mur. Ne pouvant  enlever
La défaite  et croyant comprendre le mirage,

Le Prophète mit fin au long encerclement,  
Revint à ‘Dja’rana* pour le morcellement
Du butin. Il remit êtres, bêtes à laine

A ceux qui fraichement ont choisi son parcours.
Aux Médinois, il tint un différent discours
Qui leur rendit l’espoir, l’âme d’amour bien pleine.

*Dja’rana lieu près de Hounaine où fut réuni le butin de guerre (hommes, femmes, enfants, bijoux, animaux)

XDIV Le Signe

Enfin, le calme ! Mais, les rivaux n’ont cessé
De chercher à comprendre un obscur  phénomène :
Comment des gens vaincus  ayant bien encaissé
Une lourde défaite ont-ils, sans trop de peine,

Pris ce gros avantage après avoir  lancé
Un peu de terre face à l’attaquant sans gêne ?
Les grands poètes* qui, fort,avaient offensé
L’Elu, pensèrent à la force surhumaine.**

Les croyants, ravis de les voir  à la raison
Revenir,  furent  fiers de cette floraison
De l’âme  allant  chanter pour toujours leur croyance.

A la tête de tous les cantons apaisés,
Il désigna des gens dont les cœurs bien aisés
Ne feraient à la norme aucune déviance.

*Ka’b bnou Zouhir, Dhirar bnou Khattab, Abdoullah bnou Ziba’ri,  Abou Sofiane bnou el Harith, el Harith bnou Hicham et el Abbas bnou Mirdas… qui en plus des poèmes chantant la foi et la bonté du Prophète ont pris les armes pour défendre l’Islam.
**Le Prophète lança une poignée de terre vers les assaillants, geste qu‘il avait fait après une longue prière dans la bataille de Badr et que le Coran révèle dans le verset sourate AL-Anfal(Le butin) :-« En réalité, ce n’est pas vous qui avez massacré les païens, c’est Allah qui les as tués. Ce n’est pas toi qui réussis ton trait en lançant ta flèche, c’est Allah Lui-même qui l’a décochée. Ainsi manifeste-t-Il son œuvre en faveur des croyants. Allah entend tout et sait tout. »

XDIII est maintenant parfait, Ahmed !

Et la saga se continue, toujours aussi grandiose...

(XDIV : v. 7 = 13)

Avec toute mon amitié.

Bravo Ahmed, toujours aussi bien narré,


Amicalement

Bonjour Ahmed,
Prends ton temps car sinon ce serait dommage rendu à ce point..
Mais quel plaisir ensuite de te relire dans les ateliers bien sûr !
Je t'embrasse et bravo !
Annie
 

Merci infiniment Annie, Khris, Stell pour vos commentaires encourageants !
J'ai pensé que ""poète"" était de deux ou trois syllabes au choix c'est du moins ce que j'ai compris en lisant le Littré. J'ai corrigé mais je ne sais si le déplacement de l'adverbe est permis.

Bonjour Ahmed, ton vers est maintenant parfait. Avec toute mon amitié.

Merci Stell! Parfait grâce à toi!

XDV Le retour à Médine I

Le Messager, allant à Médine, passa      
Par la Mecque y fit un petit pèlerinage,
Nomma des dirigeants que, point ne tracassa
Le cumul de l’argent, n’attira l’élevage.

Un dirham ! Gain par jour qu’Attab* ne dépassa.    
Le souci de tout chef n’était le ramassage
Des biens mais d' évincer l’injuste qui froissa
L’humanité puis mettre fin au  vil servage.

Le Prophète indulgent, à Médine revint
Valida la Zakat*. L’effort, ne fut point vain:
Il garantit  un lot de  récolte annuelle  

A tous ceux évoqués clairement au verset.
Aucune exception ! Tout riche doit  verser
Cette taxe  qui, l’an, devenait  rituelle.

**Le Prophète mit Attab Bnou Assad à la tête de la Mecque et chargea son adjoint Mou’ad bnou Djabal d’enseigner aux habitants la foi et le Coran
**Impôt sur la richesse : Celui qui avait en sa possession durant un an, de l’or par exemple dont le poids correspondait à celui de 72 grains de blé de taille moyenne et plus (soit 85g et plus de nos jours) était soumis à la Zakat et remettait 2,5% à « beït el mal » (trésor public) Elle touchait également, l’argent, le bétail, les récoltes, les marchandises.

Superbe Ahmed,

V4 : 13 syllabes

V11 : Garantit un lot de /6/ la récolte annuelle (Garantissant un lot de récolte annuelle)


Amicalement

Merci beaucoup Khris! J'ai corrigé. Le vers 11 me paraissait lourd sans verbe j'ai refait mais je n'ai guère constater de changement.
Que penses-tu si je mettrai à la place de" Garantissant..." ( Il consentit un lot de récolte annuelle )

Bonsoir Ahmed, toujours superbe !

v.7 "mais d'évincer"
Au vers 11, en effet, "Il garantit" serait meilleur

Avec toute mon amitié.

Bonsoir Stell
Merci, j'ai pris note.

Bonsoir Ahmed et merci pour toux ces renseignements en poésie !
Bravo aussi.
Bisous.
Annie
 

Merci infiniment Annie Tes commentaires m'encouragent . Merci beaucoup!

XDVI C’est la loi

A l’employé chargé de la zakat* qui dit :
-« Voilà qui vous revient ! Celle-ci m’est offerte ! »
Le Prophète sans le désigner répondit
Pour que la loi, d’aucun soupçon, ne soit couverte :

-« Resté chez lui, reçut-il ce qu’il prétendit ? »
Non ! Bien sûr ! Donc ne sera nulle issue ouverte
Pour s’enrichir avec de l’argent interdit
Le consentant doit savoir qu’il court à sa perte.

A celui qui pensait qu’il allait pardonner *
La femme riche qui vint, au vol, se donner
Il lui fit parvenir :-« La Loi serait appliquée !

Ne pourrait y avoir aucune exception !
Devant la loi vraiment pas de restriction !
Quelle que soit l’âme riche ou pauvre impliquée. ! »

*Ibnou Ellatabia chargé de ramasser la zakat revint après la quête. Etant payé pour ce travail, il n’ a pas droit aux dons.
** Des hommes sont venus chez Zaïd Bnou El Haritha (fils adoptif du Prophète) et lui demandèrent d’intervenir auprès du Messager en faveur de la noble Makhzoumia coupable de vol qu’elle reconnaît. Furieux devant l’intervention de l’homme qui lui était des plus chers, il jura que même si sa fille Fatima avait volé, il lui couperait la main .Et ce qui a fait la perte des nations d’avant : elles punissaient les pauvres et pardonnaient les délits aux riches.

Toujours magnifique, Ahmed ! Avec toute mon amitié.

Bonjour à tous et bravo Ahmed pour cette suite !
C'est vrai que couper la main des voleurs se faisait, brrr..........
Je t'embrasse.
Annie
 

Superbe Ahmed,

Pour quelques corrections :


A l’employé chargé de la zakat* qui dit :
-« Voilà qui vous revient ! Celle-ci m’est offerte ! »
Le Prophète sans le /6/ désigner répondit
Pour que la loi, d’aucun soupçon, ne soit couverte :

-« Resté chez lui, reçut-il ce qu’il prétendit ? »
Non ! Bien sûr ! Donc ne sera nulle issue ouverte
Pour s’enrichir avec de l’argent interdit
Le consentant doit savoir qu’il court à sa perte.

A celui qui pensait qu’il allait pardonner *
La femme riche qui vint, au vol, se donner
Il lui fit parvenir :-« La Loi serait appliquée ! (13 syllabes)

Ne pourrait y avoir aucune exception !
Devant la loi vraiment pas de restriction !
Quelle que soit l’âme riche ou pauvre impliquée. ! »


Amicalement

Toujours aussi inspiré, Ahmed, Bravo !

Amicalement.

Roger.

Merci Annie, Khris , Roger, Stell, pour vos commentaires qui m'ont plu vraiment.
Après correction, je poste:

XDVI C’est la loi

A l’employé chargé de la zakat* qui dit :
-« Voilà qui vous revient ! Celle-ci m’est offerte ! »
L’Elu sans pour autant le froisser répondit,
Pour que la loi, d’aucun soupçon, ne soit couverte :

-« Resté chez lui, reçut-il ce qu’il prétendit ? »
Non ! Bien sûr ! Donc ne sera nulle issue ouverte
Pour s’enrichir avec de l’argent interdit
Le consentant doit savoir qu’il court à sa perte.

A celui qui pensait qu’il allait pardonner *
La femme riche qui vint, au vol, se donner
Il lui fit sentir qu’il faut que soit appliquée

La sentence ; à l’édit, aucune exception !
Au jugement émis aucune infraction !
Quelle que soit l’âme riche ou pauvre impliquée. ! »

*Ibnou Ellatabia chargé de ramasser la zakat revint après la quête. Etant payé pour ce travail, il n’ a pas droit aux dons.
** Des hommes sont venus chez Zaïd Bnou El Haritha (fils adoptif du Prophète) et lui demandèrent d’intervenir auprès du Messager en faveur de la noble Makhzoumia coupable de vol qu’elle reconnaît. Furieux devant l’intervention de l’homme qui lui était des plus chers, il jura que même si sa fille Fatima avait volé, il lui couperait la main .Et ce qui a fait la perte des nations d’avant : elles punissaient les pauvres et pardonnaient les délits aux riches.

XDCVII  La bataille de Tabouk*

L’appui des chefs tribaux, des poètes acquis
L’Islam s’est propagé loin du centre Médine.
Cependant, le danger provenant des maquis
Se faisait ressentir,  grandissant en sourdine.

Le district de Tabouk, très distant fut conquis
Par les Romains, du Nord. Les bons Moudjahidine**
N'ont pas attendu que l’Elu  fasse un croquis
Pour préparer chameaux, vivres, arme, badine…

Pour toucher au but, ils ont marché plusieurs jours
Mais les fourbes***, cachant leur haine de toujours,
Disaient :-« Epargne-nous leurs belles femmes blondes !

En les voyant, nous ne pouvons nous contenir ! » ****
D’autres :- « Bien obligés de nous nous abstenir
Sous la chaleur,  se font, nos forces  infécondes. »*****

*Tabouk ville à 778 miles au Nord-ouest de Médine à une centaine de Kilomètres du golfe Akaba
**Des Moudjahidine combattants (singulier un moudjahid)
***Les hypocrites  se disent croyants alors qu’ils ne le sont point.
***Verset 49 Sourate At-Tawba :-« Tel d’entre eux vient te dire :-« dispense-moi de cette campagne, je crains d’être victime de tentations... »
****Verset 81 Sourate At-Tawba :-« …Ils disaient :-« Ne partez pas en campagne pendant la grande chaleur. » Dis-leur :-« Le Feu de la Géhenne est plus ardent », pour peu qu’ils puissent comprendre.

Toujours avec un souffle inépuisable tu continues pour notre plaisir ton Odyssée, Bravo !

Amicalement.

Roger.

Bonjour Ahmed,
Comme le dit Roger quel souffle puissant pour ce récit incroyablement mis en poèmes .
Je t'embrasse.
Annie