Etapes lumineuses II VIe à Médine

LXXXVIII La Bataille de Hounaine II

Le contingent très fier de son nombre imposant
Entra dans le goulet, sans peur l’air bien tranquille  
Rien dans les environs,  pas un seul opposant.
Qui donc, aurait l’audace et braver douze mille  

Combattants équipés, leurs armes exposant ?
Mais soudain des soldats touchés , plein dans le mille,
Recouvrirent le sol. Les bêtes, déposant

Leurs cavaliers se sont enfuis. Des grands rochers
Surgirent des arcs, par milliers  accrochés
Aux bras, faisant pleuvoir leurs flèches en averse.            

Les chevaux, les chameaux  craintifs firent tomber
Leurs cavaliers; certains blessés vont succomber.
C’était la débandade au plaisir de l’adverse.

Bonjour à tous, bonjour Ahmed,
Une bataille fort bien narrée !
J'aurais mis plus de ponctuation dans le dernier tercet mais ce n'est pas mon fort... J'ai du mal avec elle ! Tu sauras !
Bravo et bisous Ahmed.
Annie
 

Toujours magnifique, Ahmed !

v.4, "Qui aurait donc l'audace" ?
v.11, "faisant pleuvoir" ?
v.13, je te suggère un point-virgule après "cavaliers" et un point en fin de vers

Avec toute mon amitié.

Merci infiniment Annie, Stell! J'ai corrigé.
Comme tu dis; avec la ponctuation, je ne m'entends pas très bien. Heureusement que nos anges gardiens sont toujours présents.

Superbe Ahmed,


Qui donc, aurait l’audace et braver douze mille, (le "et" me gène un peu, que dirais-tu de :
"Qui donc, l’audace aurait de braver douze mille )

Il manque 1 vers à la 2ème strophe ?

Avant dernier vers, répétition de cavaliers,

Amicalement

Merci beaucoup,Khris! J'ai refait le poème:

LXXXVIII La Bataille de Hounaine II

Le contingent très fier de son nombre imposant
Entra dans le goulet, sans peur, l’air bien tranquille,  
Rien dans les environs,  pas un seul opposant.
Qui donc, l’audace, aurait  de braver douze mille  

Combattants équipés, leurs armes exposant ?
Mais soudain des soldats touchés  plein dans le mille
Recouvrirent le sol. Les bêtes, déposant
Leurs bons maîtres se sont enfuis à plus d’un mile.

A leur grande surprise entre les hauts rochers,
Surgirent des arcs, par milliers  accrochés
Aux bras  faisaient pleuvoir leurs flèches en averse.            

Les chevaux, les chameaux  craintifs firent tomber
Leurs cavaliers ; certains blessés vont succomber.
C’était la débandade au plaisir de l’adverse.

C'est parfait Ahmed,

je verrai mieux pour ce vers !

A leur grande surprise et des calmes rochers, (entre les hauts rochers)


Amicalement

LXXXIX  La Bataille de Hounaine  III

Malgré  leur très grand nombre ils furent tous battus.
 Ils s’enfuirent tremblants bien avant que n’arrive
Le gros du bataillon aux sabres dévêtus.
Pendant que les Croyants  partaient à la dérive,

Que les ardents slogans se sont, à leur tour, tus
Et que seuls quelques uns restaient  sur le qui-vive,
Le Prophète appela ceux des grandes vertus :
Ansar et  Samoura* :-« Chacun, son fer, ravive ! »  

Oummou Soulim** branlant une lame d’acier :
-«  Qui voudrait m’approcher, je ne vais gracier,
Dit-elle à son mari regardant le Prophète ! »

La bataille reprit. La peur changea de camp.
L’Envoyé réussit  un exploit bien marquant :
Un triomphe effaçant les traits de la défaite.

*Ansar les croyants de Médine. Samoura l’arbre sous lequel les mille croyants ont donné allégeance au prophète lors du traité d’el Houdaïbya
**la grossesse n’a pas empêché Oummou Salim bintou Milhane de participer avec son mari Abi Talha, à la bataille.

Tu as raison, j'ai corrigé. Merci!

Bonjour et mes félicitations Ahmed, c'est aussi ta victoire ce récit...
Bisous.
Annie
 

Bravo une fois de plus Ahmed,

Quelques propositions :

Malgré leur très grand nombre ils furent bien battus. (tous battus)
Ils s’enfuirent tremblants avant bien que n’arrive (bien avant)

Qui m’approcherai, je /6/ ne vais le gracier, (Qui voudrait m'approcher, je ne vais gracier)

Amicalement

Merci Khris, j'ai corrigé.

Superbe, Ahmed ! Avec toute mon amitié.

Merci beaucoup Stell! Avec tous mes remerciements!

XD  La Bataille de  Hounaine IV

Battus, les Hawazan et tous leurs alliés
Se dispersèrent dans la déserte contrée.
Ont été, derrière eux, des groupes envoyés.
En chemin, l’Elu vit une forme plâtrée

Dans  un drap et des gens tout autour déployés.
Il s’enquit :-« C’est le corps d’une femme éventrée
Par  Khaled ! » Avant que ne soient mouillés, noyés
Dans le crime, jamais plus ne soit  perpétrée,

Pareille chose, un vif cavalier s’en alla
Lui dire ce que lui prescrit l’Elu d’Allah:
-« Ne  tuer nul enfant, nul serf, aucune femme ! »

Parmi les prisonniers  soumis au Messager
Une vieille mais qu’on n ‘a pu décourager
-«  Ma mère t’a nourri ! Tu connais bien la dame ! »

XDI  La Bataille de Hounaine V

Elle lui dit :-« Je suis Chaima*, ta sœur de lait !
Notre maman est Halima* ! Vois bien  mon pouce,
La trace de tes dents ! Après un agnelet,
Tu courrais ! Je venais souvent à ta rescousse ! »

Son visage a changé : du beau passant au laid.
Il  la reconnut bien, lui revint sa  frimousse ;
Reçue avec égard, elle eut même  un valet.
Un délégué de sa tribu d’une voix douce,

S’est, avec l’Envoyé, longtemps entretenu.
Juste après la Salat**, comme il fut  convenu
Le détenu, tremblant,  sollicita la grâce.

Debout, le Messager promit qu’il s’est défait  
De sa part du butin. Tous firent ce haut- fait
Qui marqua  Banou Sa’d d’une très belle trace.

*Chaima la fille de Halima Sadia  nourrice, du Prophète
** Salat  la prière faite dans des moments bien déterminés de la journée ou de la nuit.

Toujours magnifique, Ahmed !

XDI v. 7 : "Il la reconnut bien"

Avec toute mon amitié.

Superbe Ahmed,

XDI

V5 : du beau au laid. (hiatus) "Son visage a changé : du beau passant au laid."


Amicalement

ou "de beau, devenant laid"...

Avec toute mon amitié.

Merci Khris Stell pour votre concours qui m'est bien bénéfique. J'ai édité.
Avec mes sincères amitiés!

XDII  Le siège de Taïf* I

De nombreux fugitifs entrèrent dans le fort
Non, sans avoir fermé  derrière eux toute porte ;
S’organisèrent quand arrivés à bon port.
Les croyants vinrent et mirent un bout d’escorte

A côté des murs. Dieu sait qu’ils avaient bien tort :
Ils furent contraints à changer de lieu, de sorte
D’être loin de leurs tirs. Ils doubleraient l’effort  
Lorsque leurs compagnons demanderaient main-forte.

Ils avançaient,  abrités sous la caisse en bois
Mais furent arrosés d’huile chaude aux parois.
N’aimant être frits, ils changèrent de tactique.

Ils avaient employé pour la première fois
Les catapultes sans rendement toutefois.
Seuls, sortirent des serfs, au moral dramatique.

*Taïf cité à une centaine de kilomètres au Sud-est de la Mecque où il fut mal traité lorsqu’il était venu lui demander protection au début de la Révélation.

XDIII Le siège de Taïf II

Cernés ceux de Taïf n’ont pas voulu lever
Le drapeau blanc. Par contre avec un grand courage
Ils se sont défendus, ont pu même  achever  
Des assaillants qui les attaquaient avec rage.

Vingt jours durant, L’Elu n’a pas pu relever
D’indice  prévoyant rupture du barrage
Par la porte ou le mur. Ne pouvant  enlever
La défaite  et croyant comprendre le mirage,

Le Prophète mit fin au long encerclement,  
Revint à ‘Dja’rana* pour le morcellement
Du butin. Il remit êtres, bêtes à laine

A ceux qui fraichement ont choisi son parcours.
Aux Médinois, il tint un différent discours
Qui leur rendit l’espoir, l’âme d’amour bien pleine.

*Dja’rana lieu près de Hounaine où fut réuni le butin de guerre (hommes, femmes, enfants, bijoux, animaux)

Toujours aussi fort, Ahmed !

(XDII :
v.2 = 10. "Non sans avoir fermé derrière eux les portes" ?
v.13, "toutefois" plutôt que "quelquefois" ?
XDIII,
v.6"perforage" n'est pas un mot français)

Avec toute mon amitié.

Bravo Ahmed, encore deux beaux sonnets,


Pour moi "Perforage" est bon, action de perforer !


Amicalement

Merci beaucoup Stell , Khris pour les commentaires, les propositions
Perforage synonyme de perforation. Comme son emploi me paraissait un peu lourd, j'ai reformulé le vers.
J'ai refait également le 1er vers de XDII. Qu'en pensez-vous?

Oui, j'aime beaucoup mieux ainsi, Ahmed ! Avec toute mon amitié.

Toujours aussi inspiré, Ahmed ! Bravo !

Amicalement.

Roger.