Amitiés poétiques sans frontières |
| | la ronde de terza+2 rondes en exemple | |
| | Auteur | Message |
---|
jc-blondel Apécien
Nombre de messages : 1614 Age : 68 Date d'inscription : 24/10/2008
| Sujet: la ronde de terza+2 rondes en exemple Mer 2 Nov 2011 - 14:05 | |
| LA RONDE DE TERZA
Pendant mes vacances a la campagne je me suis amusé à inviter les terza rima dans une ronde comme pour faire écho à la couronne de sonnets. Voilà la disposition des rimes que j’ai mises en place, mais comme c’est de la nouveauté et que personne ne s‘est aventuré sur ce chemin la trame est modifiable si le cœur vous en dit. Dans cette étude je me suis contenté de 3couplets mais rien n’empêche d’en rajouter mais il faudra se souvenir qu’un couplet supplémentaire signifie 3 terza de plus. Si A est une rime féminine B est masculine et ainsi de suite.
Voici le schéma :
MAITRE A1 B1 A2 B1 C1 B3 C2 D1 C3 D2 TERZA.1 A1 E A E F E F B F B1 TERZA.2 B1 F B F G F G A G A2 TERZA.3 A2 G A G H G H B H B2 TERZA.4 B2 H B H I H I C I C1 TERZA.5 C1 I C I J I J B J B3 TERZA.6 B3 J B J K J K C K C2 TERZA.7 C2 K C K L K L D L D1 TERZA.8 D1 L D L M L M C M C3 TERZA.9 C3 M C M N M N D N D2 TERZA.10 D2 N D N O N O A O A1
ps Flormed tu peux classer ceci comme le coeur t'en dit c'est un essai
essai n°1)
PAR DES MOTS D’AUTREFOIS
MAITRE : PAR DES MOTS D’AUTREFOIS 01 : A L’AUBE 02 : SUR LE LAC 03 : PLEIN D’IVRESSE 04 : AU BOUT DES NUITS 05 : LES SONNETS 06 : L’AUTRE MELUSINE 07 : UN UNIVERS 08 : L’ALBATROS 09 : LES PISTES EN TRAVERS 10 : LA CHIMERE
PAR DES MOTS D’AUTREFOIS
A l’aube de ce jour que célébrait Hugo Sur le lac apaisé de l’ami Lamartine Plein d’ivresse un bateau fait naviguer Rimbaud.
Musset au bout des nuits taillait sa grise mine Récitant dans le noir tous les sonnets d’Arvers Quand Verlaine rêvait d’une autre Mélusine.
D’un loup, d’un cor, Vigny bâtit un univers Où plane l’albatros de Charles Baudelaire Quand Mallarmé courait les pistes en travers
D’un monde ou De Nerval pourchassait la chimère.
A L’AUBE
A l’aube de ce jour que célébrait Hugo Les pages d’un roman comme feuilles d’automne Se gonflaient au vent fou d’un beau rêve indigo.
Il entendait le chant du clocher qui résonne Pour calmer les effrois d’un nouvel Hernani Qui pleurait dans ses cris le temps qui l’abandonne.
Il ouvrait quelquefois la porte à l’infini Sans laisser la saison installer la routine De printemps délestés du fardeau de l’ennui
Sur le lac apaisé de l’ami Lamartine.
SUR LE LAC
Sur le lac apaisé de l’ami Lamartine Le vent a bousculé cet horizon noirci(1) Pour offrir au soleil une lueur divine.
En posant quelques vers sur un papier jauni Il inventait les mots d’une étrange musique Pour pleurer son amour à tout jamais parti.
Sur ce bel océan le destin est tragique Ses restes de bonheur iront au fil de l’eau. Sur le lac du Bourget près de la vieille crique
Plein d’ivresse un bateau fait naviguer Rimbaud.
PLEIN D’IVRESSE
Plein d’ivresse un bateau fait naviguer Rimbaud Sur le rivage bleu d’un monde symbolique Sans pleurer pour autant l’eau douce d’un ruisseau.
Il cherchait les chemins de sa nouvelle Afrique Lui, le beau vagabond aux semelles de vent Qui chantait ce pays sans admettre réplique.
Oubliant pour un temps le noir de son tourment Il conserve ses vers gardant l’humeur badine Quand il trouve une étoile au fond du firmament
Musset au bout des nuits taillait sa grise mine.
AU BOUT DES NUITS
Musset au bout des nuits taillait sa grise mine Pour cacher la détresse à son espoir d’amant Quand sa muse parfois lui paraissait mutine.
Pour charmer sans regret sa belle au bois dormant Il compose en secret des sizains des nouvelles Pour l’apaiser le soir, un peu comme une enfant.
Il pourra simplement souffler sur les chandelles Pour éteindre l’ardeur de ce désir pervers Qui revenait froisser le blanc de ses dentelles
Récitant dans le noir tous les sonnets d’Arvers.
LES SONNETS
Récitant dans le noir tous les sonnets d’Arvers Il voyait son regard faire des étincelles En s’ouvrant le portail de paradis divers.
Il ose de ses doigts tirer sur les ficelles Pour découvrir enfin les mots d’une chanson Qui les fera danser ses chères demoiselles.
Les rimes changeront le gris de la saison Pour donner ce doré qui parfois l’illumine Là-bas, sur le grand fil que trace l’horizon
Quand Verlaine rêvait d’une autre Mélusine.
L’AUTRE MELUSINE
Quand Verlaine rêvait d’une autre Mélusine Tel un pauvre Gaspard errant sur le gazon Pour suivre le chemin qui mène à Colombine.
Il était trop déçu par une trahison D’une femme qui fit par sa fausse promesse D’un rêve merveilleux une triste prison.
D’un songe familier il fait une caresse Pour libérer l’émoi du fonds de ses enfers En offrant au bonheur une ode à la tendresse.
D’un loup, d’un cor, Vigny bâtit un univers.
UN UNIVERS
D’un loup, d’un cor, Vigny bâtit un univers Pour construire un château pour sa brune déesse En lui chantant l’amour sans un mot de travers.
Avec un esprit pur éperdu de tendresse Il cueillait tous les fruits même les défendus Savourant les nectars sans que rien ne le presse.
L’averse du malheur par des malentendus L’emmène dans Paris, voyageur solitaire Dans le petit matin sur des sentiers perdus
Où plane l’albatros de Charles Baudelaire.
L’ALBATROS
Où plane l’albatros de Charles Baudelaire Le ciel bleu s’est noircit de nimbus malvenus Pour gâcher le printemps d’un jeune téméraire.
Avec les vents du nord les froids sont revenus En rhabillant déjà cette belle passante Qui cache ses appas sous un grand pardessus.
Le soir, sans harmonie, une aubade déchante Prenant les fleurs du mal comme un conte à l’envers Pour s’égarer parfois sur la route lassante
Quand Mallarmé courait les pistes en travers.
LES PISTES EN TRAVERS
Quand Mallarmé courait les pistes en travers Chantant milles regrets à sa muse dansante En tournant les feuillets d’un album à revers.
Un hommage à l’azur, une image troublante Qui va s’évanouir aux vents de l’avenir Qui soufflent maintenant sur l’aube jaunissante.
Ecrivant ses émois à l’encre du désir Il vivait son bonheur sans honte et sans mystère Sans jamais s’endormir doutant avec plaisir
D’un monde où De Nerval pourchassait la chimère.
LA CHIMERE
D’un monde où De Nerval pourchassait la chimère Proclamant les sonnets qu’il savait nous servir Pour offrir à ses mots une douce lumière.
Le coucher de soleil qui venait s’assoupir Libérait les esprits errant dans la campagne Recherchant dans le noir une âme à conquérir.
L’enfance s’accrochait à son mat de cocagne Pour ne pas se noyer dans l’onde d’un ruisseau Qui dévalait parfois du haut de la montagne
A l’aube de ce jour que célébrait Hugo.
ESSAI N°2)
PAR DES MOTS
Maitre : par des mots j’aimerai 01 : conter par l’écriture 02 : ce désir flamboyant 03 : sans faire de l’amour 04 : j’ai trouvé cette fleur 05 : ce bouquet de tendresse 06 : en jalonnant les jours 07 : dans ce monde habité 08 : le plaisir est le roi 09 : le rêve et la caresse 10 : je goute à l’infini.
PAR DES MOTS J’AIMERAI
J’aimerai par des mots conter par l’écriture Ce désir flamboyant qui réside en mon cœur Sans faire de l’amour une caricature.
Au fond de mon jardin j’ai trouvé cette fleur Qui m’offre chaque nuit ce bouquet de tendresse En jalonnant les jours des fastes du bonheur.
Dans ce monde habité par ma belle princesse Le plaisir est le roi d’un royaume inédit Où règnent sans regret le rêve et la caresse.
Dabs ses bras chaleureux, je goute à l’infini.
CONTER PAR L’ECRITURE
J’aimerai par des mots conter par l’écriture Les histoires d’un temps, nos duels d’amoureux A l’abri dans un lit sous notre couverture.
Aux abords de minuit nous débutons nos jeux Pour laisser nos ébats commencer leur voyage Sur un chemin pavé de rêves merveilleux.
Les rondeurs de ton corps m’offriront une plage Ou je veux accoster sans aucune pudeur Pour montrer aux passants cette sublime image.
Ce désir flamboyant qui réside en mon cœur.
CE DESIR FLAMBOYANT
Ce désir flamboyant qui réside en mon cœur Réveille mes dix doigts dans leur course sauvage Pour effacer l’effroi que tisse le malheur.
Sous le soleil d’été je pars à l’abordage En goutant sans façon tous les fruits défendus Que tu caches parfois sous le blanc d’un corsage.
En mettant au placard, tous nos rêves perdus Tous ces instants secrets plongés dans la luxure Quand l’adultère avait peur des sous entendus.
Sans faire de l’amour, une caricature.
SANS FAIRE DE L’AMOUR
Sans faire de l’amour, une caricature Je dessine les traits des regards convenus. Sur ma toile le soir, j’étale la peinture.
Les faux départs se font sur des malentendus En provoquant souvent un grand vide et l’absence Pour s’égarer plus tard dans des noirs malvenus.
Le bonheur ne sait plus faire de différence Il s’en va, il revient poursuivant son labeur Me laissant divaguer bien seul dans le silence
Au fond de mon jardin j’ai trouvé cette fleur.
J’AI TROUVE CETTE FLEUR
Au fond de mon jardin j’ai trouvé cette fleur Me régalant toujours de sa douce présence Qui fabrique à l’amour un asile en douceur.
En venant près de moi dans sa frêle innocence Elle peint des couleurs au décor éternel Où le désir s’ébat dans toute son aisance.
Marguerite d’un soir mise au fond du missel Pour charmer l’écrivain d’un rêve et la promesse D’une étoile venant s’allumer dans mon ciel
Qui m’offre chaque nuit ce bouquet de tendresse.
CE BOUQUET DE TENTRESSE
Qui m’offre chaque nuit ce bouquet de tendresse En donnant du plaisir à mon cœur de mortel C’est la femme d’un soir, une belle Déesse
Elle vient bousculer mon corps d’amant charnel En ouvrant le portail d’une petite histoire Pour me faire espérer en l’amour immortel.
Sa beauté remplira pour temps ma mémoire Où j’ai gardé pour moi son parfum, son odeur, Dans un vieux rêve fou qui parait illusoire
En jalonnant les jours des fastes du bonheur.
EN JALONNANT LES JOURS
En jalonnant les jours des fastes du bonheur Elle allume des feux dans la nuit toute noire Pour redonner au ciel sa sublime couleur.
Elle veut m’enfermer dans une tour d’ivoire Poursuivre dans mes bras nos plus tendres câlins Dans ces instants perdus où tout est dérisoire.
Je découvre parfois milles autres chemins Où le désir se perd dans sa folle paresse Dans ces moments je vis, dans mes petits matins
Dans un monde habité par ma belle princesse.
DANS UN MONDE HABITE
Dans un monde habité par ma belle princesse Je bâtis ce château, là-bas, près des moulins Où le soleil revient déposer sa caresse.
Du coté de minuit tu laisseras mes mains Visiter sans regret ton corps de Colombine En faisant un arrêt sur le bout de tes seins.
Je cherche les secrets que cache mon ondine Que me donne sa peau lorsqu’elle se blottit Dans le creux de mes bras, en me disant câline
Le plaisir est le roi d’un royaume inédit.
LE PLAISIR EST LE ROI
Le plaisir est le roi d’un royaume inédit Où la reine d’un soir, d’une allure féline, S’installe dans nos bras, au fond de notre lit.
Un bel archer coquin à la flèche mutine S’infiltre dans la nuit au cœur de nos ébats Pour faire remonter un peu l’adrénaline.
Dans la course aux émois nous sommes des soldats Dans un duel à deux, armé par la tendresse Attisant le désir au cours de nos débats
Où règnent sans regret le rêve et la caresse.
LE REVE ET LA CARESSE
Où règnent sans regret le rêve et la caresse L’amour s’y fait un nid pour signer des contrats Sans faire pour demain une fausse promesse.
Il s’invite des fois sous la blancheur des draps L’espace d’un instant dans le fond d’une couche Pour réveiller l’ardeur de tendres pugilats.
Il viendra par endroit tenter une escarmouche Pour toucher de son doigt ce beau rêve interdit Quand un baiser s’en vient se poser sur sa bouche
Dans ses bras langoureux je goute à l’infini.
JE GOUTE A L’INFINI
Dans ses bras langoureux je goute à l’infini Lorsque son corps brulant dans notre me touche Pour donner au présent un chemin sans ennui.
Le désir voyageur quelque part l’effarouche Quand il accoste un soir sur les bords de sa peau Caressant de la main sa beauté sur la couche.
Pour offrir à l’amour un tout dernier tableau Sur la toile je vais tenter une aventure En dessinant mes vers à la plume, au pinceau
J’aimerai par des mots conter par l’écriture…
JC BLONDEL
1)modification de noici dans "sur le lac" suite a la remarque de stell faites directement sur le texte pour ne pas ajouter des page supplementaire dans le fichier
Dernière édition par jc-blondel le Ven 4 Nov 2011 - 1:28, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: la ronde de terza+2 rondes en exemple Mer 2 Nov 2011 - 16:46 | |
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]c'est joli en plus le rappel de grands hommes comme Hugo, Lamartine etc ajoute de la poésie à tes textes (je crois avoir aperçu quelques fautes de ci de là) cette ronde serait plus dans mes cordes que le sonnet, on verra bien. merci du partage. amitié :flower: |
| | | jc-blondel Apécien
Nombre de messages : 1614 Age : 68 Date d'inscription : 24/10/2008
| Sujet: Re: la ronde de terza+2 rondes en exemple Mer 2 Nov 2011 - 17:12 | |
| | |
| | | Flormed Apécien
Nombre de messages : 11891 Age : 77 Date d'inscription : 28/10/2008
| Sujet: Re: la ronde de terza+2 rondes en exemple Mer 2 Nov 2011 - 21:20 | |
| Bonsoir ♦ Une terza-rima (ou Tierce-rime) s'écrit en n tercets ( n est un nombre indéterminé) augmentés d'un vers isolé, selon le schéma suivant : ABA - BCB - CDC - DED -EFE - ... →La rime du milieu d'un tercet devient celle des extrêmes du tercet suivant où l'on introduit une rime nouvelle... →Si A est féminine, B est masculine , C féminine, D masculine... →Le vers isolé rime avec le vers du milieu du dernier tercet. →Voir [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ♦La ronde de terza-rima, créée par notre ami J-C Blondel en s'inspirant de la couronne de sonnets, a été bâtie sur un premier "poème maître" de 10 vers ( (3x3) + 1) ; elle se compose donc de 11 terza-rima au total. •Formule de la première terza-rima : ABA - BCB - CDC - D ♦Pour la couronne de sonnets, voir [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]♠ Les deux poèmes de J-C sont bons à prendre comme modèles quant à la démarche à suivre pour composer. Reste à veiller à l'application de toutes les règles qui régissent le vers classique : mètre, césure, hiatus, E muet, accord des rimes.... Pour les rimes, il est conseillé d'opter pour des rimes au moins suffisantes (2 sons communs) => Les mots terminés par une voyelle prononcée : a-i-o-u, doivent rimer de l'articulation, c-à-d : consonne + voyelle ; ex : bonté rime avec liberté, mais ne rime pas avec voilé, la consonne avant la voyelle n'étant pas la même...Il en va de même pour lit qui rime avec délit, mais ne rime pas avec interdit ; braséro avec zéro et non avec bravo ; vertu avec vêtu et non avec ru. Amitiés | |
| | | jc-blondel Apécien
Nombre de messages : 1614 Age : 68 Date d'inscription : 24/10/2008
| Sujet: Re: la ronde de terza+2 rondes en exemple Mer 2 Nov 2011 - 23:50 | |
| merci de ton passage amities | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: la ronde de terza+2 rondes en exemple Jeu 3 Nov 2011 - 15:54 | |
| Si j'ai bien compris vos propos, on peut faire une ronde de terza rima en respectant la prosodie? mais un truc me chiffonne
le dernier vers de la terza doit rimer avec le vers du milieu du dernier tercet ok mais alors cette rime , pour moi, est reprise 3 fois une fois dans le dernier tercet, une fois dans le vers seul et une fois dans le premier vers du premier tercet suivant :scratch: ce qui fait qu'une rime sera répétée trois fois contre deux pour les autres :roll:
ou me mêlais je les crayons?
oui je sais une question tordue à la vénusia, mes excuses :oops: |
| | | jc-blondel Apécien
Nombre de messages : 1614 Age : 68 Date d'inscription : 24/10/2008
| Sujet: Re: la ronde de terza+2 rondes en exemple Jeu 3 Nov 2011 - 18:58 | |
| la forme de la terza est la suivante
ABA-BCB-CDC-D( et si tu veux faire plus long tu aurais ABA-BCB-CDC-DED-EFE-Et la rime seule rime avec le deuxieme vers du dernier tercet et ainsi de suite)
DONC TU AS 2 RIMES POUR A ET D ET 3 RIMES POUR B ET C
amities jean claude | |
| | | stellamaris Apécien
Nombre de messages : 19108 Age : 62 Date d'inscription : 22/10/2008
| Sujet: Re: la ronde de terza+2 rondes en exemple Jeu 3 Nov 2011 - 21:49 | |
| Bonsoir Jean-Claude, j'ai déjà lu ta première ronde de terzas, "Par les mots d'autrefois" ... Quel magnifique hommage à nos grands anciens ! ("Sur le lac", vers 2 : "noirci")
Je lirai l'autre une autre fois ...
Toute mon amitié. | |
| | | jc-blondel Apécien
Nombre de messages : 1614 Age : 68 Date d'inscription : 24/10/2008
| Sujet: Re: la ronde de terza+2 rondes en exemple Ven 4 Nov 2011 - 1:30 | |
| merci stell pour ce premier coup doeil et du passage mes amities jean claude | |
| | | stellamaris Apécien
Nombre de messages : 19108 Age : 62 Date d'inscription : 22/10/2008
| Sujet: Re: la ronde de terza+2 rondes en exemple Ven 4 Nov 2011 - 21:20 | |
| Bonsoir Jean-Claude, ce soir je lis la deuxième, "Par mes mots" ... Un très beau poème sensuel !
Quelques corrections :
Terza maîtresse :
Premier vers, la répétition de "par" me gêne. Que dirais-tu de : "J'aimerais, par mes mots, conter en écriture" ? (à reporter aussi sur la terza suivante et sur le dernier vers de la dernière terza, si tu suis ma suggestion) Dernier vers, faute de frappe, "dans"
Ce bouquet de tendresse :
Faute de frappe dans le titre vers 7 = 11
Dans un monde habité
vers 9 : "En me disant câline", ou "en se disant câline" ? En jalonnant les jours :
v.7, "mille" est invariable, ce qui enlève une syllabe au vers v. 9 et 10, trois "dans" de suite, c'est un peu lourd ... Que dirais-tu de "chaque petit matin" ?
Le rêve et la caresse
v.2, "y" fait doublon avec le "Où" du vers précédent : > "L'amour se fait un nid" Dernier vers, orthographe : "goûte" (idem dans le titre et au premier vers de la terza suivante
Je goûte à l'infini
v.2, orthographe : "brûlant". Il manque une syllabe, mais je pense qu'il doit manquer le mot "lit" : "Dans notre lit me touche" ?
Toute mon amitié.
| |
| | | jc-blondel Apécien
Nombre de messages : 1614 Age : 68 Date d'inscription : 24/10/2008
| Sujet: par des mots ronde de terza Sam 5 Nov 2011 - 14:56 | |
| PAR DES MOTS
Maitre : par des mots j’aimerai 01 : conter par l’écriture 02 : ce désir flamboyant 03 : sans faire de l’amour 04 : j’ai trouvé cette fleur 05 : ce bouquet de tendresse 06 : en jalonnant les jours 07 : dans ce monde habité 08 : le plaisir est le roi 09 : le rêve et la caresse 10 : je goute à l’infini.
PAR DES MOTS J’AIMERAI
J’aimerai par des mots conter en écriture Ce désir flamboyant qui réside en mon cœur Sans faire de l’amour une caricature.
Au fond de mon jardin j’ai trouvé cette fleur Qui m’offre chaque nuit ce bouquet de tendresse En jalonnant les jours des fastes du bonheur.
Dans ce monde habité par ma belle princesse Le plaisir est le roi d’un royaume inédit Où règnent sans regret le rêve et la caresse.
Dans ses bras chaleureux, je goute à l’infini.
CONTER PAR L’ECRITURE
J’aimerai par des mots conter en écriture Les histoires d’un temps, nos duels d’amoureux A l’abri dans un lit sous notre couverture.
Aux abords de minuit nous débutons nos jeux Pour laisser nos ébats commencer leur voyage Sur un chemin pavé de rêves merveilleux.
Les rondeurs de ton corps m’offriront une plage Ou je veux accoster sans aucune pudeur Pour montrer aux passants cette sublime image.
Ce désir flamboyant qui réside en mon cœur.
CE DESIR FLAMBOYANT
Ce désir flamboyant qui réside en mon cœur Réveille mes dix doigts dans leur course sauvage Pour effacer l’effroi que tisse le malheur.
Sous le soleil d’été je pars à l’abordage En goutant sans façon tous les fruits défendus Que tu caches parfois sous le blanc d’un corsage.
En mettant au placard, tous nos rêves perdus Tous ces instants secrets plongés dans la luxure Quand l’adultère avait peur des sous entendus.
Sans faire de l’amour, une caricature.
SANS FAIRE DE L’AMOUR
Sans faire de l’amour, une caricature Je dessine les traits des regards convenus. Sur ma toile le soir, j’étale la peinture.
Les faux départs se font sur des malentendus En provoquant souvent un grand vide et l’absence Pour s’égarer plus tard dans des noirs malvenus.
Le bonheur ne sait plus faire de différence Il s’en va, il revient poursuivant son labeur Me laissant divaguer bien seul dans le silence
Au fond de mon jardin j’ai trouvé cette fleur.
J’AI TROUVE CETTE FLEUR
Au fond de mon jardin j’ai trouvé cette fleur Me régalant toujours de sa douce présence Qui fabrique à l’amour un asile en douceur.
En venant près de moi dans sa frêle innocence Elle peint des couleurs au décor éternel Où le désir s’ébat dans toute son aisance.
Marguerite d’un soir mise au fond du missel Pour charmer l’écrivain d’un rêve et la promesse D’une étoile venant s’allumer dans mon ciel
Qui m’offre chaque nuit ce bouquet de tendresse.
CE BOUQUET DE TENDRESSE
Qui m’offre chaque nuit ce bouquet de tendresse En donnant du plaisir à mon cœur de mortel C’est la femme d’un soir, une belle Déesse
Elle vient bousculer mon corps d’amant charnel En ouvrant le portail d’une petite histoire Pour me faire espérer en l’amour immortel.
Sa beauté remplira pour un temps ma mémoire Où j’ai gardé pour moi son parfum, son odeur, Dans un vieux rêve fou qui parait illusoire
En jalonnant les jours des fastes du bonheur.
EN JALONNANT LES JOURS
En jalonnant les jours des fastes du bonheur Elle allume des feux dans la nuit toute noire Pour redonner au ciel sa sublime couleur.
Elle veut m’enfermer dans une tour d’ivoire Poursuivre dans mes bras nos plus tendres câlins Dans ces instants perdus où tout est dérisoire.
Je découvre parfois dix mille autres chemins Où le désir se perd dans sa folle paresse Dans ces moments je vis, bien trop seul, les matins
Dans un monde habité par ma belle princesse.
DANS UN MONDE HABITE
Dans un monde habité par ma belle princesse Je bâtis ce château, là-bas, près des moulins Où le soleil revient déposer sa caresse.
Du coté de minuit tu laisseras mes mains Visiter sans regret ton corps de Colombine En faisant un arrêt sur le bout de tes seins.
Je cherche les secrets que cache mon ondine Que me donne sa peau lorsqu’elle se blottit Dans le creux de mes bras, en se disant câline
Le plaisir est le roi d’un royaume inédit.
LE PLAISIR EST LE ROI
Le plaisir est le roi d’un royaume inédit Où la reine d’un soir, d’une allure féline, S’installe dans nos bras, au fond de notre lit.
Un bel archer coquin à la flèche mutine S’infiltre dans la nuit au cœur de nos ébats Pour faire remonter un peu l’adrénaline.
Dans la course aux émois nous sommes des soldats Dans un duel à deux, armé par la tendresse Attisant le désir au cours de nos débats
Où règnent sans regret le rêve et la caresse.
LE REVE ET LA CARESSE
Où règnent sans regret le rêve et la caresse L’amour se fait un nid pour signer des contrats Sans faire pour demain une fausse promesse.
Il s’invite des fois sous la blancheur des draps L’espace d’un instant dans le fond d’une couche Pour réveiller l’ardeur de tendres pugilats.
Il viendra par endroit tenter une escarmouche Pour toucher de son doigt ce beau rêve interdit Quand un baiser s’en vient se poser sur sa bouche
Dans ses bras langoureux je goûte à l’infini.
JE GOUTE A L’INFINI
Dans ses bras langoureux je goute à l’infini Lorsque son corps brûlant dans notre lit me touche Pour donner au présent un chemin sans ennui.
Le désir voyageur quelque part l’effarouche Quand il accoste un soir sur les bords de sa peau Caressant de la main sa beauté sur la couche.
Pour offrir à l’amour un tout dernier tableau Sur la toile je vais tenter une aventure En dessinant mes vers à la plume, au pinceau
J’aimerai par des mots conter en écriture…
JC BLONDEL
merci stell | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: la ronde de terza+2 rondes en exemple | |
| |
| | | | la ronde de terza+2 rondes en exemple | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|