Etapes lumineuses II VIe à Médine

Toujours aussi fort, Ahmed ! Avec toute mon amitié.

Bonjour et bravo Ahmed car j'aime cette fin de poème si douce !
Bisous.
Annie
 

Merci pour tout! Annie Stell vos commentaires me réjouissent et m'encouragent.

LI Contribution de la femme à la guerre XI

-« Je sais dit-elle point mes mots vous ne croyez
Malgré ma loyauté, ma concrète innocence.
Et moi, grâce, n’enjoins, si vous, vous me broyez.
Allah le sait et c’est à Lui par Sa Puissance,

De démontrer sur quoi vous vous apitoyez !
J’ai seulement voulu par Sa Grande Clémence
Qu’Il montre au Messager…, vous qui me rudoyez
Un songe ou bien un fait clarifiant l’offense.

Un court instant après, l’Envoyé s’affaissa,
En transe, la sueur sur son front s’empressa.
Se tinrent mes parents, le ventre puis la tête.

Quant à moi j’attendis, sûre de ma candeur
Le verdict dénonçant le scandaleux fraudeur,
Lorsque l’Elu sera guéri de la suette .

Ta plume s'affine de plus en plus au fil des poèmes, Ahmed, c'est de plus en plus beau ! Avec toute mon amitié.

Ahmed,
Je suis d'accord avec Stell, la lecture est de plus en plus coulante...
Il faut dire que le sujet demandait un véritable tour de force que tu as largement dépassé !
Bravo et bisous.
Annie
 

Quel soulagement, lors de la lecture de vos commentaires. Merci Annie Merci Stell.

LII Contribution de la femme à la guerre  XII

Il ouvrit les yeux puis cura le diamant
Perlé qui ruisselait sur son brillant  visage.
Il sourit largement, affirma sciemment
Qu’Allah  blanchit  Aicha. Maman fit le brasage :

:-« Qu’attends-tu ? Mais… Va donc! » Vœu nié galamment :
-« Louange à Dieu ! Lui seul m’offrit son patronage ! »
Son père qui faisait l’aumône fréquemment
Priva Mistah le pauvre, auteur du débinage.

Mais le Clément  dit  qui donc, subsiste aisément
Poursuit coup de main  et pardon.. Assurément,
Eux aussi voudraient voir leurs fautes supprimées.

Aboubakr se dédit quand il sut les versets;
L'aide, augmenta croyant ne pas faire assez.
Ces conduites sont sur le Coran  imprimées.

Et la saga se poursuit, tu nous gâtes ! Avec toute mon amitié.

Bravo, Ahmed ! quelle virtuosité et quel souffle sur la distance...

Merci pour le partage.

Amicalement.

Roger.

Bonjour à tous et oui, bravo Ahmed !
Bonne journée et à demain sans aucun doute !
Annie
 

Merci Roger! Ton commentaire est bien encourageant!
Merci Annie, Stell d'être toujours là à me soutenir.

LIII Le mariage de Zineb  I

Zineb est fille de la sœur du grand  hamza
Donc elle était une cousine du Prophète
Qui, les perversions des aïeuls, révisa :
Il militait pour que parité soit parfaite.

Il sentit que lorsqu’un gentilhomme  croisa
L’affranchi,  sa conduite était de fierté faite.
Pour époux à Zineb, l’Envoyé proposa
Zaid. Péniblement, elle accepta la fête.

Mal vu, plus d’une fois, le mari se plaignit
Mais très souvent, il le calma, le contraignit
A changer d’avis pour qu’il conserve sa femme.

Mais  l’union pourrit. Ne pouvant point forcer
Une épouse à rester, il voulut divorcer
Pour la tranquillité, pour le bonheur de l’âme.

*Zineb Bintou Djahch fille d’Oumima la sœur de Hamza et tante du Prophète. Femme pieuse, bienfaitrice. Elle refusa le préposé mais après avoir entendu le verset 36 de Sourate El Ahzab( Les Coalisés) elle changea d’avis.
**Zaïd Bnou Haritha esclave affranchi, fils adoptif du Prophète

Et la saga se poursuit, avec toujours autant de souffle...

v.9 = 13
v.10, il faut le complément "le" avant "contraignit. "Mais très souvent il le calma, le contraignit" ?
v.12, jugeant de ne point forcer. "Ne pouvant point forcer" ?
v.13, il choisit de divorcer. "Il voulut divorcer" ?

Avec toute mon amitié.

Bonjour et toujours bravo Ahmed ...
Je pensais que les liens familiaux de la région que j'habite étaient compliqués mais je vois que dans ton récit ce n'est pas simple non plus !
Bisous de bonne journée.
Annie
 

Merci infiniment Stell! J'ai édité mais au vers 9 je n'ai pu trouver 13 syllabes.
Merci Annie ! Là où il y a l'humain il y a sans aucun doute des complications.

Oups ! J'avais mal compté, ce n'est pas le vers 9 mais le vers 8 qui a 13 syllabes (diérèse à Zaid)

Avec toute mon amitié.

Je viens de relire du 49 au 53, chapeau bas Ahmed, des sonnets de grandes valeurs,

Au LII, le vers est mal césuré,
Augmenta l’aide il croyait /7/ne pas faire assez./5/
Que dirais-tu de :
"L'aide augmenta croyant ne pas en faire assez",


Amicalement

Merci Khris Très heureux de lire ton commentaire très rassurant. J'ai édité.
Merci infiniment Stell, j'ai édité.

Le vers 8 de LIII fait toujours 13 syllabes, tu as du croire éditer mais oublier de le faire... avec toute mon amitié.

Merci Stell du bon suivi. Je te suis reconnaissant. C'est fait!

En effet, c'est bon. Avec toute mon amitié.

LIV Le mariage de Zineb.  II

Le fils adoptif eut autrefois, le statut
Préconisé pour tout enfant né légitime.
Le port du nom de l’adoptant fut rebattu
L’adopté jouissait des  droits et de l’estime.

Ce qui nourrissait haine et causait tort foutu.
Pour annuler cette pratique illégitime,
Le Sage en son Coran*  livra le substitut            
Et ne le rattacha qu’à son père sublime.

Dans l’incapacité de prouver son parent,
Un frère, il devint et le tuteur son garant.
Ainsi se dissipa la conduite  cruelle.  

Allah  unit la divorcée au Messager.
Zineb ne finit face aux femmes d’engager:
« Je suis la seule,Dieu me maria dit-elle ! **»

*Sourate El Ahzab versets 4 et 5
**Sourate El Ahzab verset 37 Après avoir répudié sa femme  Zineb, le Prophète l’a prise pour femme. Elle s’enorgueillit souvent devant ses coépouses disant : -«  Vous, vos parents vous ont mariées au Prophète, quant à moi c’est Allah qui s’en est chargé. »

Bravo Ahmed, encore un très beau sonnet qui vient enrichir une fois de plus la série,

« Je suis la seule que /6/ Dieu maria dit-elle ! **» pour une meilleure césure :

(Je suis la seule, Dieu me maria dit-elle !)


Amicalement

Bonsoir et mes félicitations pour cet autre sonnet Ahmed.
Bisous.
Annie