On dirait un ruisseau dont le murmure est doux
Sous un ciel étoilé d'où répond à l'invite
La lune qui, gaîment, vient désunir les houx
Pour faire miroiter l'eau célébrant son rite
(
Flormed)
Son onde est cristalline, et son chant souverain
Pour alléger le cœur embourbé dans la peine ;
Où s’en fut, tout d’un coup, son lourd carcan d’airain ?
Mon âme, en entendant sa voix, renaît, sereine !
(
Stellamaris)
Ruisselante est sa source, enivrante est sa voix,
Nous cultivons la paix sur le bord de sa rive,
Et puisons dans ses flots la vertu de nos choix,
Nous naviguons sans peur sur cette force vive...
(
M. doucet)
Dans son bain de jouvence, on pêche la beauté
Tant son pouvoir est grand, sa baguette magique ;
Ses doigts si caressants flattent la pureté
Pour abreuver d'amour le désir nostalgique...
(
Annie)
Elle ondule, elle roule, elle fait des cerceaux
Elle danse, elle chante et produit des tesselles
Au sommet de sa vague et dans ses soubresauts
Elle éclate, superbe, en gerbes d'étincelles !
(
R. Massé)
Noble dame donnant sur coussin de satin
Ses lettres de noblesse à l'aède qui rêve
De Poésie au cœur fier, que lui palatin
Séduit jour après jour,nuit après nuit sans trêve,
(
Vénusia)