Etapes lumineuses II VIe à Médine

Toujours aussi fort, Ahmed ! Avec toute mon amitié.

Merci Annie, Stell, Khris pour l'encouragement. Vos remarques me touchent Merci. J'ai corrigé

X Les pourparlers

De retour Abdallah fut de blâme inondé :
Pendant les mois sacrés* depuis belle lurette
Il n’aurait jamais dû. Koreich, le cœur   bondé
De haine en fit sa cause et mit  en sa charrette

Tous les groupes croyant son discours bien fondé
Dans cet ardent remous où mis sur la sellette,
Le Prophète reçut l’ordre** ayant non grondé
Juste l’ennemi mais, consentant sans retraite

A le combattre, incriminant  qui l’ont chassé
Du sol et de mauvais augure l’ont classé.
Des pourparlers entre rivaux fort s’engagèrent

Pour l’affranchissement de chaque détenu,
Le pacte des mois saints soit toujours maintenu
Mais depuis, des ennuis graves se propagèrent.

*Les Arabes idolâtres reconnaissaient quatre mois sacrés l’an et par conséquent y faisaient la paix.
** verset du coran 217  Sourate Al Baqarah

Et la saga se poursuit... Bravo, Ahmed !

(v.6 = 10)

Avec toute mon amitié.

Bravo pour le souffle, Ahmed !

Amicalement.

Roger

Merci beaucoup de me lire , de me soutenir, de m'encourager à parfaire. Merci beaucoup Roger!
Merci Stell j'ai édité.
Sincères amitiés!

XI  La bataille de Badr*

Après bien plus d’un an de ‘Salat’ ** vers le  Nord,
Les musulmans vers la Ka’ba  pointaient la face
La prière est ainsi faite et celle du mort.
Les deux camps s’épiaient avant le face-à face.

Le Prophète sut que  prenait le  corridor
L’auguste caravane et puis d’après la trace
Sous faible escorte donc d’un très facile abord.
Prise en chasse, elle fit bien à temps  volte face.

Elle quitta l’itinéraire accoutumé
Ainsi le guide*** a son devoir  bien assumé,
Cheminant calmement, tout près de la Mer Rouge.

De cet endroit, vite  à Koreich, il fit savoir :
-« Tout était sauf, mais… Mohammed  pourrait l’avoir ! »
Les Mecquois offensés très choqués virent rouge.

*Badr puits d’eau où s’arrêtaient les caravanes entre Médine et la Mecque.
**Salat façon de prier des Musulmans. Au début ils se tenaient dirigés vers El Qods à Jérusalem.
***Abou Sofiane, un des grands chefs de Koreich.

Toujours aussi puissant, Ahmed ! Avec toute mon amitié.

Superbe Ahmed, encore deux beaux sonnets,

Pour le X,

Le Prophète reçut l’ordre** ayant non grondé ("grondé" déjà utilisé au vers 1)
Des pourparlers entre rivaux fort s’engagèrent ( "fort" ne devrait-il pas prendre "S")

Pour le XI,

Sous faible escorte donc d’un facile abord. (11 syll)
Les Mecquois offensés très choqués virent rouge. (rouge déjà utilisé au vers 11)


Amicalement

Je vous remercie beaucoup Stell Khris J'ai édité:
-pour fort employé comme adverbe
-rouge Mer Rouge est un nom propre et l'autre rouge adverbe.
Qu'en pensez-vous pour les deux raisons qui m'ont poussées à garder les mots?

Bonsoir à tous , bravo Ahmed car je vois que je suis en retard dans mes lectures !
A te lire à nouveau !
Mes bisous.
Annie
 

Bonsoir Ahmed,

Oui, on peut le voir dans ce sens, en ce qui me concerne ça ne me gène aucunement.


Amicalement

Merci beaucoup Annie, Khris
Sincères amitiés!

XII  La bataille de Badr II

Les biens allaient se perdre, il fallait accourir.
Koreich exaspérée allait, à  toute allure,
Ses chameaux, de trésor si bien chargés, quérir.
Les hommes non dispos  payaient une doublure.  

Ne pas lutter faisait honte à faire mourir  
Et le récalcitrant,  la femme allait l’exclure.
Les incroyants fin prêts devaient faire périr
Le Messager, ont-ils, donc, fini par conclure.

Bien montés, bien armés,  se firent  escorter
Par un tas de soldats,* du vin que vont porter
Des animaux. De belles  voix et des danseuses

Animeraient les nuits : ils pensaient  écraser
Vite leurs ennemis qui voulaient embraser
Leur culte, ont décidé leurs cervelles penseuses.

*Le nombre fut estimé entre neuf cents et mille hommes suivant les chameaux qu’on mangeait journellement (neuf bêtes le jour, dix le jour suivant)

Toujours aussi puissant, Ahmed, quel souffle ! Avec toute mon amitié.

Bravo Ahmed, encore un très beau sonnet,


Amicalement

Bonsoir Ahmed,
Comme le disent Stell et Khris, quel souffle !
Bravo et un très bon week-end à tous.
Annie
 

Merci mes amis pour le soutien que vous me portez Annie,Stell Khris:
XIII En route

Le prophète avant de s’en aller affecta
Abou Loubaba* pour les affaires courantes
De Médine et Amrou** sur le minbar*** porta.
Des pieux vers des drapeaux aux couleurs différentes :

Sous la Blanche**** étaient que  Mos’ab haut dénota
Deux autres groupes sous deux ’’Noires’’****  attirantes :
Après l’’Aigle’ d’Ali, l’un se réconforta,
L’autre choisit l’Ansar  aux âmes  tolérantes.

Chacun des deux rivaux captait en avançant  
Des renseignements sur le parti l’offensant.
Le Prophète, alors sut  qu’il n’était point de taille.

Son effectif valant le tiers, peut-être moins
De celui de Koreich ; il prévint ses adjoints
Qui lui promirent lors leur grand soutien sans faille

*Abou Loubaba compagnon de Prophète
**Amrou Bnou Makthoum aveugle
*** Chaire d’où l’Imam (chargé des prières) prononce le sermon.
****la’ Blanche’ Couleur de la bannière la plus importante. Les deux ‘Noires’ couleur des deux autres drapeaux.
Celle que portait Ali bni Abi Taleb s’appelait ‘El Ouqab’ ‘L’aigle)

Superbe Ahmed,

Après l’’Aigle’ d’Ali, l’un bien se réconforta, (en retirant "bien" se serait bon)

Qui lui promirent bien leur grand soutien sans faille (qui lui promirent lors leur grand soutien sans faille)


Amicalement

Toujours aussi puissant, Ahmed, quelle épopée ! Avec toute mon amitié.

Merci beaucoup Stell Khris; si j'avance si bien c'est grâce à vous! J'ai édité.

Bonjour et Salam ,Paix sur tous les lecteurs de Poésis Bonnes et heureuses fêtes de Noël à tous... Annie, Khris,Roger,Stell.

XIV Point stratégique


Les deux rivaux, au front, partaient téléguidés
Les Mecquois assurés de mener la victoire
Fonçaient ; par le tas et l’arme, consolidés.
Les Médinois n’arrivaient pas à faire croire

Qu’ils allaient au combat pour être liquidés :
Ils souhaitaient rafler les chameaux sans déboire.
Les autres plus certains étaient très décidés
A déverser du sang, danser et du vin boire.

Au champ d’honneur, il s’était mis à seaux pleuvoir.
Le Prophète aux soldats, en personne fit voir
Leurs postes cependant jugea l’âme loyale ,

Habbab*:- « Si c’est divin ? Tous, nous nous soumettons ;
Mais si c’est un avis : tous les puits, calfatons.
Allons à cette source elle nous est vitale ! »

*Habbab Bnou El Moundhir d’El Ansar(Khazradj)
...

Et l'épopée continue, toujours aussi épique... Avec toute mon amitié.

Un petit coucou pour te féliciter Ahmed !
A bientôt.
Bisous à tous.
Annie
 

Merci Stell C'est encourageant!
Merci Annie ce petit coucou me permet de tenir le coup!XV La bataille de Badr V

Le prophète appliqua très scrupuleusement
La manœuvre qui fut sagement proposée.
Un autre d’El Ansar, Sa’d,* soumit poliment :
-« Nous te ferons l’abri. Ta garde est disposée

A répandre son sang,*** te couvrant fidèlement.
Si nous terrasserons cette armée opposée
Nous fêterons l’exploit ; mais au revirement;
Cours vers la cité qui, de preux, est composée ! »

Koreich tambour battant, sabre en l’air acéré
Vint. Couraient des soldats, le gosier altéré,
Vers l’onde, seulement, leur trépas, y lapèrent.

Les Mecquois se sont dit beaucoup de questions
Après avoir reçu des informations
Sur l’autre camp ; repli, leurs agents, leur briguèrent.

*Sa’d bnou Mou’ad, un chef d’el Ansar réussit à faire entrer tous les membres de sa tribu à l’islam. Il porta la bannière des Aws dans la bataille