L’arbre des souvenirs
Du joli boqueteau dont les ombres
Procuraient aux petits, le bonheur
Quant à la ville et son ksar l’honneur,
Ne restent plus que quelques décombres.
Vient notre arbre de se dessécher
Cet arbre dont la cime se dresse.
Vers les nuages , elle se presse
Pour aux cieux, sa misère, prêcher.
Nous nous partagions l’imaginaire
Fous, bien adossés au centenaire
Tronc qui recouvert de blanc était.
C’était un temps qui bien gravé reste
Tout comme ce papillon si preste
Qui sur tes beaux cheveux, se mettait .
Remarquable,
Fut le séjour sous le petit bois ;
Là, le gazouillis couvrait nos voix.
Lamentable !
Jamais ne peut revenir ce temps
Où nous n’avions pas plus de vingt ans.
Derdour Ahmed Septembre 2013