Une fin, un début

Une fin, un départ.

L’être vivant est attaché
Tel un animal que tient très fort la laisse.
La corde l’ayant accroché,
S’entoure du pieu qui le saisit, sans cesse.

Ligoté dès son premier jour,
Par une incassable et invisible amarre
Qui, tout doux, s’enroule à son tour,
Le rapprochant de l’épieu qui les sépare.

Elle l’immobilise en le tenant fort.
Et doucement, elle l’étouffe.
Il se soumet sans grommeler, sans effort

Comme un bœuf refusant la bouffe,
Lorsqu’il est vidé sans cesse, de son sang
Par un vampire bien lassant.

Il ne reconnaît l’herbe fauchée en touffe:
Mais il se plaît à cette mort,
Intégralement soumis, docile au sort.



On rit ; du bien on s’accapare ;
On néglige : ‘’ ne peut durer un séjour
Dans un train, il faut bien descendre à la gare
Pour prendre un chemin sans détour.’’

On répondra de l’or mal acquis, en caisse
Face au Juge au droit attaché.
Si la vertu l’emporte on est en liesse
Mais malheur si c’est le péché.

Une fin, un départ.

L’être vivant est attaché
Tel un animal que tient très fort la laisse.
La corde l’ayant accroché,
S’entoure du pieu qui le saisit, sans cesse.

Ligoté dès son premier jour,
Par l’ incassable mais invisible amarre
Qui, tout doux, s’enroule à son tour,
Le rapprochant de l’épieu qui les sépare.

Elle l’immobilise en le tenant fort.
Et doucement, elle l’étouffe.
Il se soumet sans grommeler, sans effort

Comme un bœuf refusant la bouffe,
Lorsqu’il est vidé sans cesse, de son sang
Par un vampire bien lassant.

Il ne reconnaît l’herbe fauchée en touffe
Mais il se plait à cette mort
Intégralement soumis, docile au sort.

L’être répand sa vanité sur l’esbroufe
Ingrat guère reconnaissant
Les bienfaits du Clément, le Grand Tout Puissant.

On rit ; du bien on s’accapare ;
On néglige : ‘’ ne peut durer un séjour
Dans un train, il faut bien descendre à la gare
Pour prendre un chemin sans détour.’’

On répondra de l’or mal acquis, en caisse
Face au Juge au droit attaché.
Si la vertu l’emporte on est en liesse
Mais malheur si c’est le péché.

Une fin, un départ.

L’être vivant est attaché
Tel un animal que tient très fort la laisse.
La corde l’ayant accroché,
S’entoure du pieu qui le saisit, sans cesse.

Ligoté dès son premier jour,
Par l’incassable mais invisible amarre
Qui, tout doux, s’enroule à son tour,
Le rapprochant de l’épieu qui les sépare.

Elle le raidit, le tient fort.
Et puis, sans qu’il s'en soucie elle l’étouffe.
Il cède sans le moindre effort

Tel un animal qui refuse la bouffe,
Lorsqu’il est vidé de son sang
Par un effrayant vampire bien lassant.

Il ne reconnaît l’herbe en touffe
Mais il se plait pleinement à cette mort
Bien soumis, docile à son sort.

L’être répand sa vanité sur l’esbroufe
Ingrat, guère reconnaissant
Les bienfaits du Clément, le Grand Tout Puissant.

On rit ; du bien on s’accapare ;
On néglige : ‘’ ne peut durer un séjour
Tout voyageur descend en gare
Pour emprunter l’autre chemin sans détour.’’

On répondra de l’or en caisse
Face à l’Eternel, au droit bien attaché.
Si Vertu vainc : c’est la liesse
Mais les feux de l’enfer, si c’est le péché.