La trouvaille

Comme "la toison", ce texte est bâti sur les rimes d'un texte connu (en spoiler)

Spoiler:

J’ai découvert un truc étrange en pénétrant
ce texte sibyllin. Quelque chose que j’aime
alors que j’ignorais son existence même.
Je suppose qu’ici, le lecteur me comprend.

Puissé-je dans ces vers me montrer transparent,
afin que me piger ne soit pas un problème.
A la page dix-sept, je suis devenu blême,
et me suis retiré, moi le dur, en pleurant.

Je vais être précis afin que nul n’ignore
le truc dont il s’agit. Le poète s’honore
en s’adressant à ceux que la vie exila.

Ne restez pas ainsi, figés tels des statues.
Imaginez plutôt cette trouvaille. Elle a
la luminosité des voix qui se sont tues.

:scratch: :scratch: :scratch:

Bonsoir Tizef,
Te revoilà j'en suis fort aise!
Ton style nous manquait bien et ce mystère ne va pas tarder à s'éclaircir je l'espère ...car je n'ai pas TROUVE! :roll:
Amitiés.
Annie
:lol:

Vraiment magnifique !
Merci pour le partage.
Amitiés.

♦En cliquant sur "spoiler", on peut lire le beau sonnet de P. Verlaine : « Mon rêve familier»

Oui, magnifique est le bon mot, un grand ""BRAVO"" Tizef,

Amicalement

Et je me vois contraint de me joindre à ce concert de "Magnifiques", même si je ne fais guère preuve d'originalité... Bravo Tizef ! Avec toute mon amitié.

Bonjour,
Mon Dieu suis-je bête de n'avoir pas cliqué!
Alors à nouveau mes bravos Tizef, Verlaine apprécierait!
Amitiés.
Annie
:lol:

Bravo ! je "colle" le texte de Verlaine dont il s'agit. Excellente idée pour un superbe sonnet !

C'est une façon de s'poiler, en spoliant les rimes. Mais je n'ai pas saisi le "truc" de ton énigme. Je donne ma langue au chat, et je suis fortement intriguée.

Mon rêve familier

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.

Car elle me comprend, et mon coeur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore.
Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.

Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.

Verlaine

Je salue ton ingéniosité et ton humour ! :lol:

Amicalement,

Chère marie-Claire bonjour,
Ah tu me rassures car moi non plus!
En attendant merci car ainsi je relis ce poème que j'aime tant! :flower:
Bisous et bonne journée.
Annie
:(((:

Tizef,
Parles-tu de la muse ou de la poésie?..............C'est le mot "truc" qui m'intrigue! :scratch:
Bisous.
Annie

Bravo Tizef pour ce très beau sonnet qui met l'eau à la bouche et j'apprécie la lecture, merci du partage bises l'ami.


:o0: :)):

annie a écrit:

Chère marie-Claire bonjour,
Ah tu me rassures car moi non plus!
En attendant merci car ainsi je relis ce poème que j'aime tant! :flower:
Bisous et bonne journée.
Annie
:(((:

J'avoue que l'astucieux ami Tizef m'amuse beaucoup.
J'aime les énygmes... résolues.

Attendons la réponse, je suis sûre qu'on dira : mais oui ! quel drôle de truc pour s'poiler !

Bisous à tous :(((:

Merci les amis
je passe aux aveux.
j'ai pondu ce texte hier aprè-midi en une demi-heure lorsque je me suis aperçu que j'avais posté un sonnet marotique au lieu d'un français
Il s'agit comme le précédent d'un exercice de bouts rimés.
Dans une telle situation je me laisse guider par les rimes avec pour seul souci le respect de la prosodie et la fluidité du texte. Le sujet se dessine donc en cours d'écriture.
Une fois terminé le premier jet, je décide du sens à donner au texte et procède aux modifications nécessaires.
Ici, l'exposé d'une enigme m'est apparu comme un sujet amusant. Mais il n'y a rien à deviner.
Ce n'est qu'un exercice de style.

Désolé pour celles ou ceux qui se sont creusé les méninges pour rien. :oops:

Merci Tizef pour la réponse!!!
Donc tu n'es pas le père Fouras!!! ;)
Mais ton poème me plait toujours autant!
Bisous.
Annie

Ne sois pas désolé, Tizef, je me suis bien amusée et çà m'a permis de relire des poèmes de Verlaine, poète classique parmi mes préférés avec Lamartine.

J'adore me creuser les méninges et puis l'idée des rimes "imposées" ne me déplaît pas. J'aime improviser en partant des mots qu'on peut accommoder à pas mal de sauces.

Tu es pétillant et c'est un vrai plaisir.

Bises amicales :x+x/g:

En relisant le poème, j'ai relevé un mauvais accord :

• Ne restez pas ainsi, figés tels des statues.

→Quand "tel" a le sens de "pareille à" , "semblable à" , il indique la comparaison (ou la ressemblance) et s'accorde avec le nom qui le suit :

•Ne restez pas ainsi, figés telles des statues.

=> Ce qui donne une syllabe de trop !

*J'aurais employé le comparatif :

•Ne restez pas ainsi, figés comme statues.

ou

•Ne restez pas figés, pareils à des statues.


Amitiés

Merci Flormed, je prends la seconde proposition, plus agréable à l'oreille

Ne restez pas figés, pareils à des statues.