Evasion vers des cieux plus cléments

Dernière version :



Evasion vers des cieux plus cléments

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Quand d'un ciel nuageux la noirceur me chagrine,
De ce carcan obscur, je m'évade en rêvant ;
Je m'envole aussitôt, mon esprit dérivant
Vers l'île de Phu Quoc, perdue en Mer de Chine.

Le vert des poivriers, la couleur purpurine
Des géants incarnats, bel effet contrastant
Avec le sable fin dont un lustre éclatant
Sous les rais du soleil prend la moire ivoirine.

Je songe à ce hamac sous un grand cocotier,
Par le zéphir bercé, fleur de frangipanier
En mes cheveux piquée apaisante effluence.

Quel onirique arrêt dans ce doux paradis,
Mon moral au plus bas capte son influence,
Me chargeant d'énergie aux séjours de jadis...

Beau sonnet Marie-Claire sur l'évasion que procure le rêve.

Juste une suggestion remplacer s'évadant par dérivant pour une rime
un peu plus riche mais ce n'est qu'un avis.

Cordialement

calijo

[quote="Marie-Claire"]
Merci Calijo, ta suggestion est excellente et je l'adopte avec reconnaissance.

Je ne sais comment j'ai fait ma première édition, mais je n'avais pas réussi à centrer et pas de mention de réédition.
Je change en "citant".

Belle soirée,
Amicalement

Superbe Marie-Claire, une douce évasion qui permet de se requinquer,

Bises

J'avais le moral quelque peu en berne, digérant mal ce ciel plombé et le trou noir sur ma page blanche qui réclamait désespérément son sonnet !

Merci Khris pour ton commentaire lénifiant pour mon âme chagrine au vu de cette grisaille.

Bises amicales

Merci de nous avoir offert ce magnifique poème.

•Encore une petite retouche :
♦Les deux premiers vers du premier tercet doivent être féminins pour appliquer la règle de l'alternance des rimes :
Formule : ABAB - ABAB - CCD - EDE = FMFM - FMFM - FFM - MFM
ici on a : FMFM - FMFM - MMF - MFM - MFM

♦Pour garder les deux tercets inchangés, il suffit de permuter les vers des deux quatrains, avec un léger déplacement d'hémistiches :

Quand d'un ciel nuageux la noirceur me chagrine ;
De ce sombre carcan, je m'évade en rêvant ;
Je m'envole à l'instant, mon esprit dérivant
Vers l'île de Phu Quoc, perdue en Mer de Chine.

Le vert des poivriers, la couleur purpurine
Des flamboyants géants, bel effet contrastant
Avec le sable fin dont un lustre éclatant
Sous les rais du soleil prend la moire ivoirine

Ainsi la formule devient : ABBA - ABBA -CCD - EDE = FMMF - FMMF - MMF - MFM

Amùitiés

Tout à fait exact cela m'avait échappé Marie-Claire.

Cordialement

calijo

Pardon !

Comme il est déconseillé de faire rimer les syllabes à la césure avec les fins de vers, j'ai opéré quelques changements pour te donner une idée.
Il ne revient qu'à toi de remanier comme tu le veux ton sonnet.


Quand d'un ciel nuageux la noirceur me chagrine ;
De ce carcan obscur, je m'évade en rêvant ;
Je m'envole aussitôt, mon esprit dérivant
Vers l'île de Phu Quoc, perdue en Mer de Chine.

Le vert des poivriers, la couleur purpurine
Des géants lumineux, bel effet contrastant
Avec le sable fin dont un lustre éclatant
Sous les rais du soleil prend la moire ivoirine

Amitiés

J'attends avec impatience de voir ta version définitive, mais en attendant ce sonnet est déjà magnifique, Marie-Claire ! Avec toute mon amitié.

Je vois que je me suis fourvoyée en commençant par les rimes croisées...

Merci Flormed pour toutes ces explications et l'aide que tu m'apportes pour m'en sortir honorablement. Pour les "flamboyants" je songeais au nom des magnifiques arbres à fleurs rouges.

Voilà ma version, que j'espère définitive :

Merci Calijo et Stell, j'espère que la version définitive vous plaira.

Merci à Flormed pour ses conseils et la magnifique mise en page.

Bonne nuit à tous

:(((:

Magnifique, Marie-Claire ! Bises !

Superbe évasion !
Même pas peur de la distance Douce Marie !
Mais faut pas y aller seule : y a le dragon (rires) !

Merci pour ces belles embrassées

:x+x/g: :flower:

Merci Stell, bises.

Merci Maalik pour ton commentaire souriant ; c'est plus facile de voyager en esprit, surtout moins fatiguant, et si le Dragon se pointe avec ses jets de feu, je peux disparaître de sa vue comme par magie...

Je t'embrasse amicalement, à l'instar de mes rimes

Belle journée !

Splendide voyage que tu nous permets de vivre,
Marie-Claire

Bisous

Patrick

Bonjour Patrick,

D'habitude je suis gaie comme un pinson dès le réveil, je fourmille d'idées saugrenues.
Mais ces jours-ci le gris permanent du ciel m'enrobe d'une chape de morosité que je m'efforce de secouer.

Alors je m'évade à ma façon...

Bisous

Oh Marie-Claire permets que je te suive dans ton rêve paradisiaque...Mis en valeur encore plus avec le fond de la mise en page à Flormed!!!
C'est tout simplement féerique! Envolée la grisaille que nous avons ici chaque jour..
Merci et gros bisous.
Annie
:(((: :lol:

Merci ma chère Annie,

En fait, çà m'a fait du bien de l'écrire... je me sens mieux depuis. J'ai l'impression d'y être retournée. Le sable était si blanc, si fin, si chaud et le bleu de la mer aux vaguelettes d'écume qui venaient y mourir en léchant le bout des doigts de pied. Que du bonheur.

Heureuse de partager.

Bisous et douce soirée :)):

Une merveille !

Merci pour nous avoir offert cette gracieuse lecture.

Amitiés

Très honorée !

Grand merci et douce journée.

Cordialement,

Un sonnet de Marie-Claire est toujours une invitation au voyage
celui-ci, très bon, ne transgresse pas à la règle
Merci pour le dépaysement (ici il pleut ;) )

Bonjour Tizef,

Merci pour ton commentaire sympathique.

Lorsque j'ai du vague à l'âme, je plonge dans mes souvenirs heureux pour colorer la grisaille. Et les lointaines contrées très exotiques où j'ai vécu sont source permanente d'inspiration.

Belle journée sous mes cocotiers