De grâce, pitié, ne m'ôtez pas ce tif
Il me plait tant, me chatouille le pif !
Oui j'aime sentir l'haleine rosée
De Madeleine au fond de son doux lit
Lors des nuits d'hiver, par salve dosée
Puis au printemps, on devient émotif
Au souvenir du partage intensif.
En automne, quand l'âme est sclérosée
Le corps, de pied en cap, se ramollit,
Le cœur s'endort et l'ardeur s'affaiblit...
Le désir oisif, l'envie est déposée.
Quand vient l'été, temps du port suggestif,
Madeleine, j'ai l'œil admiratif.