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 Le Trivers

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Khris Anthelme
Apécien
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Khris Anthelme


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Le Trivers Empty
MessageSujet: Le Trivers   Le Trivers Icon_minitimeDim 20 Juin 2010 - 15:28


Apothéose




Aussitôt qu’un printemps emporte l’horizon
Je pressens, j’entrevois que ce bel univers
De vermeil couronné, comme un diapason,
S’éveille de son rêve, à m’exciter le vers.

Pour grandir cet instant, comme une récompense
Et guérir son berceau d’un hiver bien trop dense,
Délivrant ses trésors féconds en redondance,
Alors, tout sème au vent et jouit de naissance.

Depuis les lendemains aux saisons éloignés
De la nature entière en pleine frénésie,
Les aèdes nombreux s’en sont alors signés,
Car une fleur nouvelle est une poésie.

A la femme amoureuse aussi la comparant,
Demeure l’éternel aspect, à se plier
D’un battement de cœur, l’image analysant
Cette émérite aisance à son amour fruitier.

Souvent belle du jour, la nuit jamais ingrate,
Rien n’est plus gracieux, poétique, elle épate
Pour dire au papillon, «Vois, je suis délicate,
Vient goûter de mon miel délectable et sucrate »;

« Mon doux calice humide et frais veut un baiser
Du soleil, de la brise, entends-tu ma prière »,
Et, comme chaque soir pour son heure apaiser,
Elle lui dit bonsoir, lasse de sa lumière.


Marathon



Je me suis rapproché vers mon chemin
Comme un lièvre détale au cœur des champs,
Pour m’aérer l’esprit un beau matin
D’aiguail et de printemps.

Pour mieux goûter l’aurore et sa surface,
Courant à travers bois sans perdre haleine,
Sans douter de mon rêve âpre et vorace,
Pour détendre la haine.

Et m’éloigner dans de longs marathons
Afin de conquérir une âme saine
Sans décompter des bornes mes raisons,
Sans être las de peine.


Entre ciel et terre


Le cœur est très sensible envers le sentiment,
Et jamais sa raison ne le traverse en vain,
Pour exploser d’ardeur au sein du dévouement,
Battu d’un long flot diluvien.

Pour laisser apparaître un trouble à son bruitage
Et voir le grand amour avec les yeux de l’âme,
Cognant, prêt à bondir, à sortir de sa cage
Si par audace il se réclame.

Par avance goûtant la douceur de la mort,
Comme un rayon venu d’une terre divine,
Ou du ciel sûrement, où l’éclair est plus fort
Puisqu’il se dérobe et domine !


Entre deux eaux


Qu’il soit rouge et d’eau douce, ou dérivant
Tel un chat pour passer incognito.
Fils de la lune ou poison du levant,
Par son histoire un des astres de l’eau !

Quand un squale affamé se dit vorace,
Au regard du pirate ou du rapace
Eblouit d’or, sans doute plus loquace
Qu’un esturgeon plumé de sa besace.

Pour s’engluer d’un bien mauvais pamphlet
Ne sommes-nous pas moins qu’une friture
A se prendre à notre propre filet
Et patauger dedans notre saumure.

Du bar à la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], ou de l'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Au mérou, dit-on que tout un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] d'un plus [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] que soi, le choix
Est grand pourtant, mais tous y vont bon train.

Mais sans répit, retentit la sirène
Au glas sans fin, infiltrant l’âme humaine
Pour l’embarquer dans son idée amène
Et la guérir de sa raison malsaine ;

En la plongeant au creux de l’océan,
Pour ne voir qu’un reflet amer et vague
D’un appendice au regard d’achigan,
Surpris et piégé d'une madrague.


Demandez-lui


Si vous le rencontrez, par ce hasard
D’une vie antonyme à son circuit,
En souvenir d’un mauvais cauchemar,
D’un chagrin qui le suit.

Demandez-lui, du passé qu’il évoque,
Du présent, pourquoi tant d’indifférence,
Du puits sans fond où son être suffoque
De cette décadence.

N’hésitez pas, pour son front pénétrer,
Et voir son âme instruite à son audace,
Subjuguée au destin pour orchestrer
Sa lourde carapace.

Profondeur ou subconscient, esprit
D’influence au timbre de ses raisons,
Pour un doux rêve au pied d’un manuscrit,
Enivré d’horizons.

Il vous contera toutes ses images
Et le jour où le ciel lui rendit grâce,
Vous narrera qu’il ne craint les orages,
Et tout ce qu’il retrace,

Pour voir en lui le reflet d’un azur
Toujours plus clair, au lendemain sincère
Qui semble intemporel, serein et pur,
Oubliant sa colère !


Aurore


Fréquemment, je cogite et je me dis
Pour que mon âme avoue une raison,
« Regarde ce beau jour », et j’applaudis
Une aurore naissante à l’horizon.

Puis, je murmure au ciel qui m’ennuage,
Déplorant cette averse où meurt l’envie,
« Tais ce feu qui s’étend, calme ta rage,
Assèche ton pleur, vois, belle est la vie ».

Pour que les cieux me soient moins ténébreux
Et qu’une éclaircie éteigne l’orage
Qui me défit et m’embrase les yeux
Taris par un miasme à son passage.


Unisson



Un mot, cristallin et paisible étant,
Surpris, je me retourne et l’aperçois
Aux reflets d’un rayon alimentant
Un visage et des yeux que je revois.

Car mon œil découvrit une figure,
Mais que dis-je ! Une icône, une lumière !
Scintillante autant que la ciselure
D’un doux soleil ornant une clairière.

On entend mieux une belle dit-on !
Lorsque dans vos mains vous avez les siennes,
Car le verbe est oiseux à cupidon,
Alors sa main, j’ai logé dans les miennes.


Trivers aux Apéciens


Un bon maître il fallait pour écrire un Trivers,
Chance nous est donnée en évoquant Flormed,
Un titre au grand seigneur, son honneur est le vers,
Sans limite il nous guide au clair de son oued.

Alors, chaque Apécien en demande à cœur joie,
Dépose une césure ou semblant d’hémistiche.
Si le style s’envole, il nous ouvre la voie,
Et la plume respire encor la rime riche.

Versifiant la fleur par notre dame Iris,
Violette ou Domi, même sans prier, s’ancre
Maria pour rimer, conte Stellamaris,
Et notre ami Jean-Claude en épuise son encre.


Basse évolution


Si notre monde souffre encore, il n’a changé
Pour autant son entrave et conserve ses maux,
Pis, les baptise au nom d’un autre, louangé
De sa propre option, sales bourreaux !

Parfois et plus ou moins, les maquille et les pose
Au jour pour les vomir, abject à son grand drame.
Pour se croire élégant s’orne d’une psychose,
Si la honte l’égorge, il se pavane l’âme.

Et chaque siècle prouve encore l’argument,
Le genre humain assure une même nature,
Rien n’est modifié, de son impur serment
Il succombe en rongeant le mors de son parjure.


A perdre la raison


Un jour, je partirai, peut être, mais à pied !
Et par le plus beau froid, en poussant le portail
D’un joli mois de mai, ce floréal me sied
Car celui-ci me peint la nature à l’émail.

Paré de ses couleurs à l’abri d’une treille,
Je m’arrêterai, las, dans un hameau sans grille,
Pénard, aussi longtemps que le fait la corneille
Qui ne construit son nid qu’avec une brindille.

Et si ça me déplait, le premier paquebot
Je prendrai, pour partir en douceur et sans ire
Au plus vite, d’un lieu ne parlant comme il faut
A mon cœur, trop sensible à l’âme qui chavire.

Et si ça me convient, je ferai de mon deuil
Une pierre, au plus près d’une rose, expirant,
Car celui qui n’est rien, mérite encore l’œil
D’un homme délicat, l’osmose en mourant.

Et vers les monts blanchis par la belle aubépine
Je bouleverserai ma vie hallucinante
Pour m’entrouvrir les yeux, me calmer la rétine
Au gré de la saison florale et rutilante.

Mais ! Je crois que je perds le nord, ou la raison,
Je me peins le printemps, je le chante et l’acclame,
Mais au cœur de l’hiver je suis encor, tison,
Qui me trouble l’idée ? Oh ! Qu’elle est cette femme ?


Confidence



Si j’existe, ce n’est qu’en tant que grand rêveur,
Je ne suis d’aucun institut,
Ni ne me prends non plus pour un sombre penseur,
Car mon âme est mon seul salut.

Et de la vérité, ne fait aucun commerce,
Alors, je la crois comme telle,
Ma raison ne se vend, mais juste elle me berce,
M'embrase encore et m’ensorcelle.

Je ne sais débiter la vie ou le devoir,
J’use d’une simple ressource
Pour être entre les deux, sans m’en apercevoir,
M’abreuvant à la bonne source.

En amassant au mieux, et sans choix je l’admets,
La volonté m’appartenant,
Pour leurrer les détours et les nombreux crochets,
D’un monde sourd et détonnant.

Pour me sentir chez moi, toujours un vers en tête,
Dans mon univers, où je nage
Comme un poisson dans l’eau, d’une rime discrète,
Semblable à l’oiseau, libre et sage.

Pour être solidaire et fuir l’absurde écho,
Lorsque m’en prend l’envie
J’écris ce que je veux, à croître mon ego
Pour qu’il tinte sa poésie.


Mon grand frêne


Je le vois, je l’admire au fond de mon jardin,
Reliant magistral la terre au firmament,
D'ailleurs, plus verdoyant que le frêle fusain
Qui de hauteur dépasse, outrepasse aisément.

Il en ferait pleurer bien d’autres dans la plaine,
Et le bois sur le crêt se sent bien mal à l’aise
Son bouleau révélant, ou le difforme chêne
Maigre à faire une planche, une simple mortaise.

Tandis que mon grand frêne un très bon mets me sert,
Et pour vous dire aussi, rien qu’avec une branche
Qui le gêne, ou qu’au vent il abandonne ou perd,
A ma cognée il peut, forger un ferme manche !


L’éternité



Ce n’est qu’une pendule au refrain incessant,
Chu d’un éclat sinistre au décor des tombeaux,
Répétant ces deux mots, sans cesse, et nous disant
« Jamais, toujours », « Toujours, jamais », glaçant les os.

Il arrive parfois, qu’une ombre exige l’heure,
Alors, une autre voix lui répond des ténèbres,
« Eternité » c’est bien ici qu’elle demeure,
Et l’âme se rendort, au son des chants funèbres.

Dans cette nuit lugubre et sourde aux geignements,
L’on entend les soupirs et les douleurs lointaines,
Des agitations, des retentissements,
Qui s’élèvent encore au-dessus de nos plaines.



Marie



Ô, qu’il est avenant ce beau sujet
Quand il me tend son âme et me sourit,
Comme il est bon de suivre son trajet,
Cet océan de beauté me ravit.

Qu’il est doux de l’aimer, si tendre et douce,
Tant sa présence attise et légitime
Le ciel de mon aurore, ou m’éclabousse
Chaque saison d’un reflet qui m’anime.

Ce que j’en rêve, à ce désir d’amour
Qui me sustente et m’invente la vie,
Car tu le sais, du sommet de ma tour
Je ne peux respirer sans toi Marie.
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