Pour aller rencontrer la sorcière de Zaïs, nos personnages sont contraints de traverser les ténèbres dont elle a enveloppé la cité d'Abaharanah...
(Photographie prise sur l'article de Wikipédia sur les catacombes de Paris,
ici, et retouchée)
Dans les ténèbres
Approchant de la ville on ressent la peur naître
Car dans chaque maison, chaque et porte et fenêtre
Ne nous révèle rien que le noir absolu ;
Nul œil ne peut percer ces profondes ténèbres.
Le cœur de la cité se fige sous leur glu,
Pas à pas, avançons prudemment ; disparaître
Ainsi de la lumière est le pire, peut-être
Qu’on puisse imaginer ! Plus d’espoir de salut ?
Quel mal habite donc ces profondes ténèbres ?
Nous foulons, trébuchants, tant de restes funèbres !
Des squelettes de chats et d’humains emmêlés
Forment comme un tapis ; des crânes, des vertèbres
Que seuls pourraient compter d’infernales algèbres
Hurlent sous nos pas lourds des cris informulés.
Stellamaris