En route vers Abaharanah, la ville de la sorcière, nos personnages ne manquent pas d'occasions de s'émerveiller...
Photographie prise sur Internet,
iciLa beauté du désert
D’amples dunes de sable enveloppent le fleuve
Formé de sable aussi, mais si fluide et si fin
Qu’il coule tel de l’eau ; c’est un courant sans fin
Mais nul être vivant de ses grains ne s'abreuve !
C’est vraiment sidérant, et je me dis : « Crénom,
Mes dieux, que de beautés dans ce Désert Sans Nom ! »
Plus loin, de hauts plateaux et des cimes hautaines,
Fières sous le soleil, se dressent entre des vaux
Où ne coulent nuls rus ; et leurs sommets rivaux
Se jettent en défi leurs splendeurs inhumaines…
C’est vraiment sidérant, et je me dis : « Crénom,
Mes dieux, que de beautés dans ce Désert Sans Nom ! »
Et là, soudain se creuse un canyon, un abîme
Si profond qu’on croirait bien descendre en enfer…
Que de nuances d’ocre et d’oxydes de fer
En teintent les parois ! Croyez-moi, c’est sublime !
C’est vraiment sidérant, et je me dis : « Crénom,
Mes dieux, que de beautés dans ce Désert Sans Nom ! »
Au fond, dans la fraîcheur de l’ombre des falaises
Coule un clair courant d’eau, si pur que je me dis :
« Ce lieu n’est infernal, non ; c’est un paradis !
Rude fut le trajet ; mais que j’y prends mes aises ! »
C’est vraiment sidérant, et je me dis : « Crénom,
Mes dieux, que de beautés dans ce Désert Sans Nom ! »
Stellamaris