Toujours dans le même jeu de rôles, en route pour aller rencontrer la sorcière de Zaïs, nos personnages passent par sa ville natale
(Illustration : Carte des contrées du rêve de Lovecraft prise sur Internet,
ici)
Zaïs
En approchant, l’on voit tomber un crépuscule
Perpétuel, où l’on s’avance en somnambule,
Ainsi, l’on sait qu’on s’approche de la cité ;
Mais de la voir, ô dieux, quel choc ! Quelle merveille !
Qui donc pourra rendre justice à sa beauté ?
L’albâtre des palais de dix mille feux brûle,
Le diamant, comme ornement, partout pullule ;
Sur les canaux, tant de reflets, quelle gaieté !
Mais je retiens, par dessus tout, cette merveille
Moins clinquante peut-être, et pourtant bien plus vieille,
Vieille comme le monde et comme le désert :
Une étrange rivière, à nulle autre pareille,
De sable sont ses flots ! De son port appareille
Une flotte comme on n’en voit jamais en mer !
Stellamaris