le carillon: Compagnon de Poésie

Un magnifique carillon néo-classique, Jean, c'est une joie de te relire !

Voici les points qui empêchent qu'il soient considéré comme "classique" :
v.1, les mots terminés par voyelle+e muet en cours de vers, comme "Poésie", doivent impérativement être suivis d'un mot qui commence par une voyelle pour que le e muet soit élidé
v.2 mal césuré (7/5)
v.3 non césuré
v.4 = 13, césure sur un e muet (mie/nnes// en)
v.5 = 11 ("fiè/vr(e) est en synérèse)
v.6 mal césure (je te propose en 4/4/4 "Commune tant/ qu'elle en paraît/ nécessité")
v.7 = 11
v.8, les mots terminés par voyelle+e muet en cours de vers, comme "Lassée", doivent impérativement être suivis d'un mot qui commence par une voyelle pour que le e muet soit élidé. 13 syllabes
v.10 mal césuré (5/7)
3ème quatrain, "chantez" ne rime pas avec "quitté" du quatrain précédent (1 rime plurielle ne rime pas avec une rime masculine), "s'agiter" ne rime pas non plus (Les rimes en "er" prononcées "é" ne riment qu'entre elles),
"rimes" ne rime pas avec "prime"  (1 rime plurielle ne rime pas avec une rime masculine)
v.12 non césuré
v.13 césure sur un e muet
v.15, les mots terminés par voyelle+e muet en cours de vers, comme "renie", doivent impérativement être suivis d'un mot qui commence par une voyelle pour que le e muet soit élidé.
v.17, les mots terminés par voyelle+e muet+ syllabe muette, comme "harmonies", sont interdits en corps de vers car le e muet n'est pas élidable
v.18 non césuré
v.21, hiatus ni_aucun

Avec toute mon amitié.

Bonjour à tous, bonjour Jean !
Je suis heureuse aussi de te relire...
Un peu de travail sur ton poème et j'entends déjà carillonner ta muse qui revient nous distraire de tes jolis mots...
Bravo et merci !
Amitiés.
Annie

Un beau carillon Jeansanterre, il le sera encore plus en suivant les bons conseils de notre ami Stellamaris,


Amicalement

Bonsoir amies et amis poètes
Je vous prie de m'excuser, le temps libre m'est compté et donc voici avec retard une version corrigée de mon premier jet en tenant compte des avis du pertinent et talentueux Stellamaris, je l'en remercie vivement   !

Compagnon écrivain j’aime votre penchant.
Toujours l’émotion à vous lire est incluse,
Si gracieusement s’exprime votre muse.
Vos rêves sont nôtres, sensibles au même chant.

Du dernier printemps, pris de folie obtuse
Commune tant qu’elle en paraît nécessité,
Je ne tends plus l’oreille aux propos de ma muse.
Lasse envers mon dédain, ne m’aura t’elle quitté ?

Hors donc ma muse ! Car la vôtre m’a enchanté
Quand les flots embaumés du nectar de la rime
Sont vagues d’euphorie et bien-être en prime
A ces jours de travail qui me laissent hébété.

Poète et grand ami, votre carillon sonne
Sa mélodie en moi et mon cœur s’en étonne,
Frémit comme une voile alors qu’un vent l’étreint

Ô boire avec plaisir vos mots jusqu’à l’ivresse
Et je trinque à ma muse, infidèle bougresse
Que j’implore ou renie, en manque de quatrain.

Puis oublier la rime, ignorer la présence
D’une fracture en l’ âme et l’atroce béance
De l’esprit à la plume et la plume au lutrin

.

Bonsoir Jean, tu y es presque, bravo !

v.4 = 13 ; césure sur un e muet
v.5 = 11 (der/nier compte pour deux syllabes)
v.7 = 11 (bien compte pour une syllabe)
v.8 = 13 (lais/sent/hé/bé/té = 5)
v.9, "Or donc", plutôt

Avec toute mon amitié.

Bonsoir et bravo pour cette avancée Jean !
Tu sais je n'aurais pas eu du tout le temps d'écrire quand j'avais mes 32 petits élèves !
Alors merci de venir quand tu le peux, c'est un plaisir de te lire !
Bises.
Annie

Bravo Jean! Malgré le peu de temps, tu es arrivé à produire un beau poème. Ta muse donc n'est pas à plaindre mais à chanter.

Bravo pour la correction, Jean,

En plus des remarques de Stellamaris :

Sa mélodie en moi et mon cœur s’en étonne, (hiatus)

Amicalement