| JE LAISSE ALLER MA PLUME | |
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Auteur | Message |
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jc-blondel Apécien
Nombre de messages : 1614 Age : 68 Date d'inscription : 24/10/2008
| Sujet: JE LAISSE ALLER MA PLUME Ven 16 Sep 2011 - 0:22 | |
| une couronne de sonnets mélanges
Couronne de sonnet n°3
JE LAISSE ALLER MA PLUME
1 : dans le monde des mots 2 : pour enivrer les cœurs 3 : tous ces bonheurs perdus 4 : sur le fer de l’enclume 5 : je pousse le rideau 6 : les plaisirs assidus 7 : des malentendus 8 : un amour qui s’allume 9 :l’aubade d’un printemps 10 : son formidable fruit 11 : de divines caresses 12 : Mon timide refrain 13 : de joyeuses princesses 14 : pour donner du soleil 15 : je laisse aller ma plume
DANS LE MONDE DES MOTS
Dans le monde des mots je laisse aller ma plume Pour raconter le feu qui parfois me consume Sur le parcours feutré des rimes d’un sonnet.
Quand l’encre de velours s’étale sur la page.
Je dépose mes vers dans l’onde du regret En voyant revenir la peur et l’amertume Quand mon regard le soir sur la plage s’embrume Emportant par le vent le souffle du secret
Quand l’encre de velours s’épanche sur la page.
Sur le papier noirci, le vieux crayon voyage Ecrivant des refrains souvent inattendus Au gré d’une chanson que l’on offre en partage Qui viendra nous griser par sa course sauvage Pour enivrer les cœurs des rêves défendus.
POUR ENIVRER LES CŒURS
Pour enivrer les cœurs de rêves défendus Je pourrais chahuter tous vos appas de femme Lorsque minuit revient pour chavirer votre âme Dans l’enfer rougissant des songes ambigus.
Je laisse à mon esprit ce combat dérisoire Qui ne dit pas son nom tant il est illusoire En trouvant du plaisir sous le satin des draps.
Je profite gourmand de ces instants magiques Que m’offrent les amours dans ce monde ici bas Pour gouter la douceur de rondeurs magnifiques.
Je place sans soucis loin des malentendus Parmi les courants d’air d’un vent qui réclame Son comptant de désir. Pour évincer le drame J’écarte du chemin tous ces bonheurs perdus.
TOUS CES BONHEURS PERDUS
J’écarte du chemin tous ces bonheurs perdus Laissant aux souvenirs un coin dans ma mémoire Pour écrire à nouveau sans des sous entendus.
Je bâtis doucement une nouvelle histoire En mettant des couplets au bout de mon refrain Pour chanter mon amour dans le petit matin.
Comme un prince d’hier sans répit je m’assume Délaissant les malheurs aux placards de l’ennui Je fais pour ma princesse un tout petit abri Où l’odeur du désir sans regret nous parfume.
Lorsque le vent d’été viendra chasser la brume Pour éclairer le temps des lueurs d’infini Je forgerai des mots sur un vieil établi En ciselant mes vers sur le fer de l’enclume.
SUR LE FER DE L’ENCLUME
En ciselant mes vers sur le fer de l’enclume Je donne à mes rondeaux de sublimes refrains En laissant mes crayons à ses tendres desseins Pour suivre le chemin qu’écrit mon porte plume.
La chanson s’en ira remonter le volume Sur les notes d’un soir venant des clavecins De ce Mozart d’un jour sous quelques baldaquins Où le chanteur parfois dans le noir s’accoutume.
Je surfe sur des mots filant en continu Sur le papier jauni d’un songe reconnu Qu’emportera la mer sur son reflet d’écume.
La rime existera sur des vers inédits Pour aller conquérir ces rêves interdits Je pousse le rideau de ces lambeaux de brume.
JE POUSSE LE RIDEAU
Je pousse le rideau de ces lambeaux de brume Pour colorer de bleu ce rêve d’avenir Estompant pour longtemps le gris de l’amertume.
Je dessine le temps du songe en devenir En mettant quelques mots sous un trait de rature Je laisse pour demain mon besoin d’aventure.
Comme un bateau je vogue au gré de l’océan Dans ce grand livre ouvert que donne l’existence En allumant le noir rempli par le silence Par les quelques clartés du fond du firmament
Je poursuis mon parcours sur des sentiers battus Pour accrocher l’amour au bout de vos dentelles Du rempart de vos corps mes tendres demoiselles Pour assouvir l’été les plaisirs assidus.
LES PLAISIRS ASSIDUS
Pour assouvir l’été les plaisirs assidus Je cherche le chemin de la blanche dentelle Pour venir découvrir chez ma douce infidèle Tout au fond de son lit ses charmes éperdus.
Au grand bal de l’amour nous sommes descendus Quand le désir coquin par nos pores ruisselle Il brille par instant la petite étincelle Qui laissent dans nos cœurs des rêves ingénus.
Dans l’ombre de la nuit, un élan de tendresse Laissera mes dix doigts oser une caresse Dans la douceur des draps sur nos corps étendus.
Dans le petit matin quand le brouillard s’efface Assis dans le boudoir tout seul devant ma glace Je remonte le temps de nos malentendus.
DES MALENTENDUS
Je remonte le temps de nos malentendus Pour éteindre les feux d’un mauve crépuscule Où l’horizon s’en va comme un vieux funambule Danser sur un nuage et ses longs fils tendus.
Vagabond d’un plaisir qui part en promenade Sur des chemins déserts plongés dans la panade En gardant mes espoirs pour mes prochains matins.
En notant quelques mots de ma belle écriture Je laisse au jour nouveau le gout à l’aventure Pour changer les couleurs de ce monde incertain.
Oubliant sans regret ces parfums d’amertume Je poursuis le désir jusqu’au bout de la nuit Où j’espère trouver ce regard qui séduit Pour réveiller l’émoi d’un amour qui s’allume.
UN AMOUR QUI S’ALLUME
Pour réveiller l’émoi d’un amour qui s’allume Je laisse le désir guider mon porte plume Sur les chemins lignés de la page bonheur
Donnant à la tendresse, un billet un voyage.
Paragraphes feutrés d’un monde de douceur Qui s’écrivent le soir en prenant du volume Pour offrir sans regret dans les diners du cœur Le nectar d’un plaisir sucré sans amertume.
La tendresse est souvent le début d’un voyage.
En allant rechercher au fond de son corsage La saveur d’un amour qui s’égoutte sans bruit Mes doigts pourront toujours accoster sur sa plage Où va se fredonner sous le vert de l’ombrage L’aubade d’un printemps qui file dans la nuit.
L’AUBADE D’UN PRINTEMPS
L’aubade d’un printemps qui file dans la nuit La musique du vent la fredonne en sourdine Et son refrain joyeux est comme une routine Qui viendra bousculer les remparts de l’ennui.
Lorsque le noir revient c’est le jour qui s’enfuit Laissant sur l’horizon une couleur sanguine Pour donner aux amants une humeur libertine Quand sonnent au clocher douze coups de minuit.
Le mélange des peaux dans une sérénade Offrira pour l’amour une folle ballade Sur l’air d’une chanson qui toujours nous séduit.
Sur des chemins frileux, l’onde de la caresse Me permet de gouter ce regain de tendresse En cueillant sur un corps son formidable fruit.
SON FORMIDABLE FRUIT
En cueillant sur un corps son formidable fruit Le festin de l’amour s’invitait à ma table Allumant ses lueurs pour briller dans la nuit.
Cet instant magnifique a tout du formidable Quand mes doigts égarés vont sillonner la peau De la belle endormie auprès de son trousseau.
En laissant de côté mes pleurs et mes détresses Je poursuis mon chemin mes rêves d’amoureux En goutant sans façon les appas merveilleux De la brune qui vient réveiller mes promesses.
Je nage à m’y noyer dans de folles paresses Sur le flot d’un regard et c’est miraculeux De rêver dans les bras d’une fille aux beaux yeux Pour gaver mon désir de divines caresses.
DE DIVINES CARESSES
Pour gaver mon désir de divines caresses Les baisers échangés par nos douces promesses Viendront nous abreuver du nectar du bonheur
Nous promettant ainsi chaque soir un voyage.
En savourant enfin ces instants de douceur Qui mettront des couleurs à toutes nos promesses Je laisse aller la nuit dans toute sa lenteur Pour dépenser ici mon trop plein de tendresse
En offrant quelques part un étrange voyage.
Je poursuis mon chemin et ma course sauvage Qui m’emmène toujours vers un autre matin Lorsque le vent d’hiver nous invite au naufrage Pour calmer mes effrois sous le feu de l’orage Je chante sans façon mon timide refrain.
MON TIMIDE REFRAIN
Je chante sans façon mon timide refrain Laissant se promener mes mots sur la lagune J’envoyais ma chanson par le vent sur la dune Lorsque le noir guettait le retour du matin.
Quelques notes la nuit repartent en voyage Elles feront danser les dames sur la plage Pour retrouver parfois des rêves égarés.
Dans l’ombre chaque soir, par une mandoline Résonne la rengaine elle chante en sourdine Le chant d’un troubadour, songe des temps passés.
En revenant chez nous parfois sans allégresse Elle ouvre à nos désirs les portes du frisson Le souffle des plaisirs qu’on prend à l’unisson Dans les bras langoureux de joyeuses princesses.
DE JOYEUSES PRINCESSES
Dans les bras langoureux de joyeuses princesses Dégustant ce festin sous le drap de nos lits En surfant quelque part sur d’autres interdits Dans les ébats feutrés de nos folles caresses.
Fini les soirs maudits de toutes nos détresses Où les plaisirs n’ont plus le gout des inédits Mais ils nous reviendront en de tendres délits Quand l’amour a tenu ses sublimes promesses.
Sous le ciel éclairé des étoiles la nuit Le parfum du bonheur s’exhale sans un bruit Pour bâtir l’écheveau d’un rêve qui s’installe.
Je poursuis le chemin que trace le destin Lorsque l’amour revient de sa tendre cavale Pour donner du soleil à mon prochain matin.
POUR DONNER DU SOLEIL
Pour donner du soleil à mon prochain matin J’inviterai l’été pour calmer les orages En colorant de bleu tous le gris des orages Pour offrir aux saisons ce superbe festin.
Lorsque la nuit revient danser au crépuscule En noircissant parfois la frêle majuscule Dans les vers d’un rondeau perdu dans ses regrets.
Sur mon bureau de bois mon crayon s’illumine Libérant les couplets d’une ronde coquine Où des phrases seront couronne de sonnet.
Je range aux souvenirs les temps de l’amertume Dans l’armoire aux secrets au fond de l’univers En trouvant dans l’éden des paradis ouverts Dans le monde des mots je laisse aller ma plume.
JE LAISSE ALLER MA PLUME
Dans le monde des mots je laisse aller ma plume Pour enivrer les cœurs de rêves défendus J’écarte du chemin tous ces bonheurs perdus En ciselant mes vers sur le fer de l’enclume.
Je pousse le rideau de ces lambeaux de brume Pour assouvir l’été les plaisirs assidus Je remonte le temps de nos malentendus Pour réveiller l’émoi d’un amour qui s’allume.
L’aubade d’un printemps qui file dans la nuit En cueillant sur un corps son formidable fruit Pour gaver mon désir de divines caresses.
Je chante sans façon mon timide refrain Dans les bras langoureux de joyeuses princesses Pour donner du soleil à mon prochain matin.
jc blondel | |
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stellamaris Apécien
Nombre de messages : 19108 Age : 62 Date d'inscription : 22/10/2008
| Sujet: Re: JE LAISSE ALLER MA PLUME Sam 17 Sep 2011 - 10:22 | |
| Une oeuvre magnifique, Jean-Claude, la variété des rimes la rend très agréable à lire !
Quelques remarques toutefois :
Dans "Pour enivrer les coeurs", "Parmi les courants d’air d’un vent qui réclame" = 11 Dans "Tous ces bonheurs perdus", "sans des sous-entendus" me choque. "Loin des sous-entendus" ?. Les rimes en "i" sont pauvres. Dans "Je pousse le rideau", pas d'alternance des rimes entre les deux quatrains ; les rimes en "an" et "us" sont pauvres Dans "Les plaisirs assidus", "Qui laisse" au singulier. Répétition du verbe "laisser" Dans "De divines caresses", 2ème refrain : "quelque", sans s Dans "De joyeuses princesses", vers 8, problème de concordance des temps avec le vers précédent ; Tu pourrais enlever le "Quand" et écrire "L'amour aura tenu". Ou sinon (autre sens) : "Car l'amour a tenu". Les rimes en "i" des quatrains sont faibles Dans "Pour donner du soleil", "regrets/sonnet" ne riment pas
Toute mon amitié.
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jc-blondel Apécien
Nombre de messages : 1614 Age : 68 Date d'inscription : 24/10/2008
| Sujet: Re: JE LAISSE ALLER MA PLUME Sam 17 Sep 2011 - 13:45 | |
| merci stell pour le passage et le temps passe a reparé mes bevues j'ai corrige certaines sauf l'alternance des rimes dans "je pousse le rideau" comme c'est un sonnet irregulier il le sera vraiment car je ne peux pas trop faire autrement avec mes amities jean claude | |
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jc-blondel Apécien
Nombre de messages : 1614 Age : 68 Date d'inscription : 24/10/2008
| Sujet: Re: JE LAISSE ALLER MA PLUME Sam 17 Sep 2011 - 13:45 | |
| Couronne de sonnet n°3
JE LAISSE ALLER MA PLUME
1 : dans le monde des mots 2 : pour enivrer les cœurs 3 : tous ces bonheurs perdus 4 : sur le fer de l’enclume 5 : je pousse le rideau 6 : les plaisirs assidus 7 : des malentendus 8 : un amour qui s’allume 9 :l’aubade d’un printemps 10 : son formidable fruit 11 : de divines caresses 12 : Mon timide refrain 13 : de joyeuses princesses 14 : pour donner du soleil 15 : je laisse aller ma plume
DANS LE MONDE DES MOTS
Dans le monde des mots je laisse aller ma plume Pour raconter le feu qui parfois me consume Sur le parcours feutré des rimes d’un sonnet.
Quand l’encre de velours s’étale sur la page.
Je dépose mes vers dans l’onde du regret En voyant revenir la peur et l’amertume Quand mon regard le soir sur la plage s’embrume Emportant par le vent le souffle du secret
Quand l’encre de velours s’épanche sur la page.
Sur le papier noirci, le vieux crayon voyage Ecrivant des refrains souvent inattendus Au gré d’une chanson que l’on offre en partage Qui viendra nous griser par sa course sauvage Pour enivrer les cœurs des rêves défendus.
POUR ENIVRER LES CŒURS
Pour enivrer les cœurs de rêves défendus Je pourrais chahuter tous vos appas de femme Lorsque minuit revient pour chavirer votre âme Dans l’enfer rougissant des songes ambigus.
Je laisse à mon esprit ce combat dérisoire Qui ne dit pas son nom tant il est illusoire En trouvant du plaisir sous le satin des draps.
Je profite gourmand de ces instants magiques Que m’offrent les amours dans ce monde ici bas Pour gouter la douceur de rondeurs magnifiques.
Je place sans soucis loin des malentendus Parmi les courants d’air d’un vent frais qui réclame Son comptant de désir. Pour évincer le drame J’écarte du chemin tous ces bonheurs perdus.
TOUS CES BONHEURS PERDUS
J’écarte du chemin tous ces bonheurs perdus Laissant aux souvenirs un coin dans ma mémoire Pour écrire à nouveau loin des sous entendus.
Je bâtis doucement une nouvelle histoire En mettant des couplets au bout de mon refrain Pour chanter mon amour dans le petit matin.
Comme un prince d’hier sans répit je m’assume Délaissant les malheurs aux placards de l’ennui Je fais pour ma princesse un tout petit abri Où l’odeur du désir sans regret nous parfume.
Lorsque le vent d’été viendra chasser la brume Pour éclairer le temps des lueurs d’infini Je forgerai des mots sur un vieil établi En ciselant mes vers sur le fer de l’enclume.
SUR LE FER DE L’ENCLUME
En ciselant mes vers sur le fer de l’enclume Je donne à mes rondeaux de sublimes refrains En laissant mes crayons à ses tendres desseins Pour suivre le chemin qu’écrit mon porte plume.
La chanson s’en ira remonter le volume Sur les notes d’un soir venant des clavecins De ce Mozart d’un jour sous quelques baldaquins Où le chanteur parfois dans le noir s’accoutume.
Je surfe sur des mots filant en continu Sur le papier jauni d’un songe reconnu Qu’emportera la mer sur son reflet d’écume.
La rime existera sur des vers inédits Pour aller conquérir ces rêves interdits Je pousse le rideau de ces lambeaux de brume.
JE POUSSE LE RIDEAU
Je pousse le rideau de ces lambeaux de brume Pour colorer de bleu ce rêve d’avenir Estompant pour longtemps le gris de l’amertume.
Je dessine le temps du songe en devenir En mettant quelques mots sous un trait de rature Je laisse pour demain mon besoin d’aventure.
Comme un bateau je vogue au gré de l’océan Dans ce grand livre ouvert que donne l’existence En allumant le noir rempli par le silence Par les quelques clartés du fond du firmament
Je poursuis mon parcours sur des sentiers battus Pour accrocher l’amour au bout de vos dentelles Du rempart de vos corps mes tendres demoiselles Pour assouvir l’été les plaisirs assidus.
LES PLAISIRS ASSIDUS
Pour assouvir l’été les plaisirs assidus Je cherche le chemin de la blanche dentelle Pour venir découvrir chez ma douce infidèle Tout au fond de son lit ses charmes éperdus.
Au grand bal de l’amour nous sommes descendus Quand le désir coquin par nos pores ruisselle Il brille par instant la petite étincelle Qui remet dans nos cœurs des rêves ingénus.
Dans l’ombre de la nuit, un élan de tendresse Laissera mes dix doigts oser une caresse Dans la douceur des draps sur nos corps étendus.
Dans le petit matin quand le brouillard s’efface Assis dans le boudoir tout seul devant ma glace Je remonte le temps de nos malentendus.
DES MALENTENDUS
Je remonte le temps de nos malentendus Pour éteindre les feux d’un mauve crépuscule Où l’horizon s’en va comme un vieux funambule Danser sur un nuage et ses longs fils tendus.
Vagabond d’un plaisir qui part en promenade Sur des chemins déserts plongés dans la panade En gardant mes espoirs pour mes prochains matins.
En notant quelques mots de ma belle écriture Je laisse au jour nouveau le gout à l’aventure Pour changer les couleurs de ce monde incertain.
Oubliant sans regret ces parfums d’amertume Je poursuis le désir jusqu’au bout de la nuit Où j’espère trouver ce regard qui séduit Pour réveiller l’émoi d’un amour qui s’allume.
UN AMOUR QUI S’ALLUME
Pour réveiller l’émoi d’un amour qui s’allume Je laisse le désir guider mon porte plume Sur les chemins lignés de la page bonheur
Donnant à la tendresse, un billet un voyage.
Paragraphes feutrés d’un monde de douceur Qui s’écrivent le soir en prenant du volume Pour offrir sans regret dans les diners du cœur Le nectar d’un plaisir sucré sans amertume.
La tendresse est souvent le début d’un voyage.
En allant rechercher au fond de son corsage La saveur d’un amour qui s’égoutte sans bruit Mes doigts pourront toujours accoster sur sa plage Où va se fredonner sous le vert de l’ombrage L’aubade d’un printemps qui file dans la nuit.
L’AUBADE D’UN PRINTEMPS
L’aubade d’un printemps qui file dans la nuit La musique du vent la fredonne en sourdine Et son refrain joyeux est comme une routine Qui viendra bousculer les remparts de l’ennui.
Lorsque le noir revient c’est le jour qui s’enfuit Laissant sur l’horizon une couleur sanguine Pour donner aux amants une humeur libertine Quand sonnent au clocher douze coups de minuit.
Le mélange des peaux dans une sérénade Offrira pour l’amour une folle ballade Sur l’air d’une chanson qui toujours nous séduit.
Sur des chemins frileux, l’onde de la caresse Me permet de gouter ce regain de tendresse En cueillant sur un corps son formidable fruit.
SON FORMIDABLE FRUIT
En cueillant sur un corps son formidable fruit Le festin de l’amour s’invitait à ma table Allumant ses lueurs pour briller dans la nuit.
Cet instant magnifique a tout du formidable Quand mes doigts égarés vont sillonner la peau De la belle endormie auprès de son trousseau.
En laissant de côté mes pleurs et mes détresses Je poursuis mon chemin mes rêves d’amoureux En goutant sans façon les appas merveilleux De la brune qui vient réveiller mes promesses.
Je nage à m’y noyer dans de folles paresses Sur le flot d’un regard et c’est miraculeux De rêver dans les bras d’une fille aux beaux yeux Pour gaver mon désir de divines caresses.
DE DIVINES CARESSES
Pour gaver mon désir de divines caresses Les baisers échangés par nos douces promesses Viendront nous abreuver du nectar du bonheur
Nous promettant ainsi chaque soir un voyage.
En savourant enfin ces instants de douceur Qui mettront des couleurs à toutes nos promesses Je laisse aller la nuit dans toute sa lenteur Pour dépenser ici mon trop plein de tendresse
En offrant quelque part un étrange voyage.
Je poursuis mon chemin et ma course sauvage Qui m’emmène toujours vers un autre matin Lorsque le vent d’hiver nous invite au naufrage Pour calmer mes effrois sous le feu de l’orage Je chante sans façon mon timide refrain.
MON TIMIDE REFRAIN
Je chante sans façon mon timide refrain Laissant se promener mes mots sur la lagune J’envoyais ma chanson par le vent sur la dune Lorsque le noir guettait le retour du matin.
Quelques notes la nuit repartent en voyage Elles feront danser les dames sur la plage Pour retrouver parfois des rêves égarés.
Dans l’ombre chaque soir, par une mandoline Résonne la rengaine elle chante en sourdine Le chant d’un troubadour, songe des temps passés.
En revenant chez nous parfois sans allégresse Elle ouvre à nos désirs les portes du frisson Le souffle des plaisirs qu’on prend à l’unisson Dans les bras langoureux de joyeuses princesses.
DE JOYEUSES PRINCESSES
Dans les bras langoureux de joyeuses princesses Dégustant ce festin sous le drap de nos lits En surfant quelque part sur d’autres interdits Dans les ébats feutrés de nos folles caresses.
Fini les soirs maudits de toutes nos détresses Où les plaisirs n’ont plus le gout des inédits Mais ils nous reviendront en de tendres délits Car l’amour a tenu ses sublimes promesses.
Sous le ciel éclairé des étoiles la nuit Le parfum du bonheur s’exhale sans un bruit Pour bâtir l’écheveau d’un rêve qui s’installe.
Je poursuis le chemin que trace le destin Lorsque l’amour revient de sa tendre cavale Pour donner du soleil à mon prochain matin.
POUR DONNER DU SOLEIL
Pour donner du soleil à mon prochain matin J’inviterai l’été pour calmer les orages En colorant de bleu tous le gris des orages Pour offrir aux saisons ce superbe festin.
Lorsque la nuit revient danser au crépuscule En noircissant parfois la frêle majuscule Dans les vers d’un rondeau perdu dans ses regrets.
Sur mon bureau de bois mon crayon s’illumine Libérant les couplets d’une ronde coquine Où des phrases seront parade de secrets.
Je range aux souvenirs les temps de l’amertume Dans l’armoire aux secrets au fond de l’univers En trouvant dans l’éden des paradis ouverts Dans le monde des mots je laisse aller ma plume.
JE LAISSE ALLER MA PLUME
Dans le monde des mots je laisse aller ma plume Pour enivrer les cœurs de rêves défendus J’écarte du chemin tous ces bonheurs perdus En ciselant mes vers sur le fer de l’enclume.
Je pousse le rideau de ces lambeaux de brume Pour assouvir l’été les plaisirs assidus Je remonte le temps de nos malentendus Pour réveiller l’émoi d’un amour qui s’allume.
L’aubade d’un printemps qui file dans la nuit En cueillant sur un corps son formidable fruit Pour gaver mon désir de divines caresses.
Je chante sans façon mon timide refrain Dans les bras langoureux de joyeuses princesses Pour donner du soleil à mon prochain matin.
jc blondel | |
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Invité Invité
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Marleen
Nombre de messages : 1078 Age : 60 Date d'inscription : 16/05/2011
| Sujet: Re: JE LAISSE ALLER MA PLUME Dim 18 Sep 2011 - 14:40 | |
| :sunny: :flower: Bravo JC :flower: :sunny: C'est très impressionnant ta puissance d'écriture, quinze poèmes d'affilée, chapeau ! De plus, tes sonnets sont tous magnifiques. :flower: :lol: :o0: :lol: :flower: | |
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jc-blondel Apécien
Nombre de messages : 1614 Age : 68 Date d'inscription : 24/10/2008
| Sujet: Re: JE LAISSE ALLER MA PLUME Dim 18 Sep 2011 - 14:46 | |
| merci Marleen non Venusia tu n'es pas une enquiquineuse mais cette couronne je voulais la faire avec différentes formes de sonnets c'est pour cela que je l'ai appeler " couronne de sonnets mélangés" mais ca reste des sonnets quand meme amities a vous deux jean claude | |
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Flormed Apécien
Nombre de messages : 11891 Age : 77 Date d'inscription : 28/10/2008
| Sujet: Re: JE LAISSE ALLER MA PLUME Lun 19 Sep 2011 - 9:39 | |
| Bonjour JC
Du sonnet irrationnel au sonnet régulier de forme française en passant par presque tous les autres genres, c'est un beau mélange... Merci pour le partage de cette "couronne".
Amitiés | |
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jc-blondel Apécien
Nombre de messages : 1614 Age : 68 Date d'inscription : 24/10/2008
| Sujet: Re: JE LAISSE ALLER MA PLUME Lun 19 Sep 2011 - 13:43 | |
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Maria-Dolores Fondateur
Nombre de messages : 25962 Age : 60 Date d'inscription : 23/04/2010
| Sujet: Re: JE LAISSE ALLER MA PLUME Mar 4 Oct 2011 - 11:10 | |
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Superbe Jean-Claude à lire cette couronne un bijoux bises l'ami.
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jc-blondel Apécien
Nombre de messages : 1614 Age : 68 Date d'inscription : 24/10/2008
| Sujet: Re: JE LAISSE ALLER MA PLUME Mar 4 Oct 2011 - 12:34 | |
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| Sujet: Re: JE LAISSE ALLER MA PLUME | |
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| JE LAISSE ALLER MA PLUME | |
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