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 Le Rondeau Nouveau

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Khris Anthelme
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Khris Anthelme


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MessageSujet: Le Rondeau Nouveau   Le Rondeau Nouveau Icon_minitimeDim 14 Nov 2010 - 22:11

Admirez-les !


Admirez-les ! Goulus de rimes d’un autre âge,
Dès l’aurore ou la nuit à choisir un jambage
Se taraudant l’esprit pour sortir un rondeau,
Puisant, en caressant quelques traits au cerveau
Pour vous offrir leur âme au besoin d’un partage.

Venez voir, ce qu’ils font, comme est bon leur ouvrage,
N’ayez d’effroi de lire un mot criant carnage,
Car de vie ou d’amour leur cœur demeure beau,
Admirez-les !

Nos Apéciens, faisant d’un poème une image,
Des saisons une fleur dans son joli corsage,
D’une nuée un heur pour un monde nouveau,
N’hésitez, à goûter un vers de leur ruisseau,
Quand un murmure inonde un pleur de son breuvage,
Admirez-les !
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Emblème


Eclaire-moi ! Ma tendre, un ciel de ta frimousse,
Mon âme, au bel azur de tes yeux, éclabousse
Mon cœur de ce soleil serti sur ton regard,
Et je t’inventerai des instants sans brouillard
Pour tarir une larme au chagrin qui la pousse.

J’encrerai cette vague, encor qui te courrouce
Sans raison la pensée, afin qu’elle soit douce
Au contour d’une rime étanchée au buvard,
Eclaire-moi !

Pour bâtir un rempart à l’heurt qui se trémousse,
Dans le roc le plus dur, au temps qu’il ne s’émousse,
Sur la plus haute cime à ce qu’il reste hagard,
Alors, nous planterons notre bel étendard
Aux couleurs de l’amour, pour lui livrer la frousse,
Eclaire-moi !





Bonbon menthol


Belle est l’idée ! Happer l’amour au vol,
Encore faudrait-il beaucoup de bol
Pour s’y glisser, comme amant sous son aile,
Et sentir de près son cœur d’hirondelle,
Qui plus est, sans jouer au mariol ;

A n’ouïr dire, ô, quel affreux guignol,
Mais, pour qui se prend t-il ? Ce rossignol
Sous la bise agitant son escarcelle !
Belle est l’idée !

Mais, être fin, ajustant un bémol,
Au lieu de baisoter au vitriol,
Avant que las, Cupidon ne se gèle !
Sur un nid de fortune épris sans zèle,
Imposons le baiser bonbon menthol !
Belle est l’idée !





Je veillerai !


Je veillerai mes poètes amis
Guettant le jour, récoltant vos semis,
Combien j’ai bu, de Marot à Verlaine
De vers en rime en reposant ma peine
Sur un automne aux chagrins endormis.

Quand viens le soir, je m’alarme et frémis
Pensant revoir vos parlers insoumis.
Quand, l’horizon sombrera sur la plaine,
Je veillerai !

Chu dans ce monde où le verbe est permis,
Je verse un pleur aux siècles ennemis,
Rends à Racine un flot de la Fontaine
Pour nettoyer l’univers de la haine.
Tant que des rus de sang seront vomis,
Je veillerai !





Parfum enflammé


Enivre-moi du parfum de ton cœur
Et je serai ton plus sûr éveilleur,
Bien plus ardent qu’un soleil d’une aurore
Perçant un rai pâle et trop faible encore
Pour embraser du peu de sa tiédeur,

Ferai des vers sur une rime en fleur
Pour que notre âme exprime la douceur
Des nuits qu’une aube insaisissable ignore.
Enivre-moi !

Pour raisonner l’automne et la roideur
D’un sale hiver, le glas de l’ascenseur,
Et faire fi de l’instant qui s’essore
En soutirant du feu qui s’évapore
De nos tombeaux, ma flamme et ton odeur.
Enivre-moi !





C’en est trop !


Oh, c’en est trop ! Je suis hanté, distrait
Le jour, la nuit, d’un verbe et son attrait,
Quand de l’instant mon cerveau se rebelle,
Hors des saisons, de l’heure habituelle,
Pourtant, ma plume assume son retrait,

Le revoilà, se jouant d’un long trait,
J’en perds la tête où plus rien ne filtrait,
Ailleurs, chez moi, résonne sa crécelle,
Oh, c’en est trop !

Il finira, par m’user le portrait
Ou me ruiner l’esprit encore abstrait,
Roulant ses vers, m’irritant la prunelle,
Cet univers que ma raison démêle,
Il se pourrait, que je marque un arrêt !
Oh, c’en est trop !





Des ronds dans l’eau


Des ronds dans l’eau, la pluie attend des vers
De son chagrin descendu des éthers
Pour refleurir, essaimant sa mitraille
Un matin chu d’une belle grisaille
La délivrant du temps, des jours amers.

De ma fenêtre, un regard dans les airs,
Mon œil se perd sur l’ourlet des hivers
Qui se confine et livre la bataille
Des ronds dans l’eau !

Une mésange à l’atour de ses verts,
A l’envol leste écoute les geysers
Rebondissant sur la mare et tressaille
Voyant venir le froid qui la tiraille,
Maussade encore à voir périr ses vers
Des ronds dans l’eau !





La goutte d’eau !


La goutte d’eau se suspend sous un fil,
S’équilibrant de son œil très subtil
Comme une perle ornant en virtuose
Une parure à l’azur qu’elle expose
Pour scintiller sous son meilleur profil.

Sur un pétale oubliant tout péril,
A part un pleur, l’aiguail, que faudrait-il ?
Pour abreuver l’aurore d’une rose,
La goutte d’eau !

Et pour lier le levain du fenil
A l’homme amer perdu dans son nombril,
C’est une source encore qui s’impose,
Voyant qu’un ru se meurt, se décompose
De son chagrin, ou qu’il ne prenne exil,
La goutte d’eau !





Pour qui cette flamme ?


Du feu bouillant s’ajuste ma lueur
Comme un éclat conspuant le tueur
Pour me chauffer les replis de mon âme
Et me sécher du spectre d’une flamme,
Alors, je prie, au front de la sueur.

Ce dieu subtil, pénétrant et rieur
Que l’homme a su dompter, futé lieur
D’airain, de plomb, se forgeant une lame
Du feu bouillant !

Faisant gueuler son canon aboyeur
Rougi d’entendre hurler le fossoyeur
Par le drapeau déchiré qu’il proclame
Et le cercueil d’un enfant qu’il affame,
Hélas, fondu dans l’argent pourvoyeur
Du feu bouillant !





Terre, terre !


Notre univers, ressemble au grand jardin
Garni de fleurs visité le matin,
Vite oublié le soir d’indifférence
Ou par le noir porté par élégance,
Dès que s’en vient un autre lendemain.

Pourtant, notre heure est faite du dessein
Qu’on lui résonne au cadran du destin,
Et notre terre est encor notre chance,
Notre univers,

Qui donc, pourrait la dompter d’une main,
Tenant dans l’autre un fusil, un gourdin !
Sans négliger ce poids sur la balance,
L’âme creusant son trou dès qu’il devance,
Pour décrier en sonnant le tocsin
Notre univers !





Besoin d’air !


Nous respirons, tu souffles, je suffoque !
Ma frêle voix s’égosille trop rauque
Quand un ciel bleu s’enrage des vomis
De ramassis chus de l’âtre au tamis
Du vent percé que nous garde l’époque !

Sous cette pluie au seuil de ma bicoque,
Sous ce torrent de boue et mon pébroque,
Je viens vous dire, ô mes tendres amis,
Nous respirons !

Pollution, pour celui que j’évoque
Quand un ion de son rempart lui croque
D’un coup de sang, sans autre compromis,
Le vrai poumon des siècles endormis
Pour essouffler un monde ventriloque !
Nous respirons !





La vie


Malgré les bruits de la terre endormie,
Les pleurs, les flots, une flamme ennemie,
Chantent les cieux cet air, « nul n’est parfait » !
Quand vient l’espoir, un siècle se refait
Silencieux, soutenant l’accalmie.

Bien qu’une pluie irrigue une endémie,
Un trait d’azur lui livre sa chimie
Sous un soleil éclairant son bienfait
Malgré les bruits !

Offrant au temps, l’ardeur qui ne s’émie
Dans les saisons, aux fleurs l’autonomie,
Aux épis d’or le grain qui satisfait,
A l’homme un ciel que son ombre étouffait,
Une lueur pour sa plus douce amie,
Malgré les bruits !





Douce imposture


Prisant son coeur, erre un long chuchotis
Quand un soupir aide mes appétits
Décents au creux courbés d’une échancrure,
Je pense alors, à lancer un murmure
A ma charmante et ses bijoux sertis.

L’idée est folle aux fruits appesantis
D’une dentelle, à mes yeux divertis,
Comblés de voir la douce architecture,
Prisant son coeur !

Et, fredonnant Brassens, ses interdits
Devant un corps sage aux félins nantis,
Je vois Margot dirigeant la mesure
Et je me dis, « superbe est l’imposture,
Pourquoi, ne pas jouer aux apprentis »,
Prisant son coeur !





Où donc est-il ?


Où donc est-il, sous ce gris mon coteau ?
Est-ce la brume au ciel de mon tableau
Qui se suspend de son aile la sotte
Sur ses flancs ? Mon œil qui papillote
Mal éveillé le nez sur le carreau ?

Quel est ce fade au travers du hameau
Faisant s’enfuir la tour du vieux château
Où se plaisait tant la chouette hulotte,
Où donc est-il ?

Qu’est advenu le chant du passereau
Qui se berçait sur les joncs du ruisseau ?
« Mais, c’est l’hiver », me sert la gelinotte,
« Regarde bien, les deux mains il se frotte
Se languissant du vieil homme au traîneau ! »
Où donc est-il ?





Abstenez-vous !


Abstenez-vous vils sots, gare au courroux,
J’écraserai sur vos têtes les poux,
A faire entrer leur chagrin, leur misère,
Vous pourriez bien, périr, raclant la terre,
Prier le ciel pour amortir les coups.

Puis, je ferai de votre or des cailloux,
Et de leur vie un éternel plus doux,
De leur sommeil un feu qui les libère,
Abstenez-vous !

Et s’il le faut, je plierai les genoux
Dans chaque vers à vous rendre jaloux,
Pour vous montrer que mon âme est en guerre,
Quitte à glisser au fond d’un cimetière,
Mais jamais n’être englouti par vos loups !
Abstenez-vous !





Virtuose !


L’œil sous son aile, une feuille morose
Prend son envol à l’aube d’un nivôse,
Comme une plume au léger bruissement,
Pour se poser la belle au firmament
Et musarder sur un vers, je suppose.

Sous les frimas, l’affront, hurlant sa cause
Aux cieux fermés, de sa verve s’impose
S’aventurant sans nul autre argument
L’œil sous son aile !

Hâtant l’aurore un beau jour de ventôse
Pour caresser le bouton d’une rose
Fragile encor dans son balbutiement
Et revêtir de velours chaudement
Son rejeton en bonne virtuose,
L’œil sous son aile !





Quant un frisson se rallume


Mon verbe étant alerte et vaporeux,
Parfois trop lourd, chu de traits douloureux,
Se courbe aux cils lorsque mon œil s’embrume
Et se déverse en flots sur une plume
Pour les répandre obtus et ténébreux.

Je le connais, taquin ou coléreux
Quand la machine et son froid rigoureux
Lui sert son sort pesant comme l’enclume,
Mon verbe étant !

Il sait aussi se faire savoureux
Avec raison sur ses printemps nombreux
Quand de l’instant, un frisson se rallume
Sur le tison de l’amour, je présume !
Voyant s’éteindre un courroux désastreux,
Mon verbe étant !





Doubles jeux !


Par doubles jeux, scintillante ou rebelle
Au crépuscule, au clair d’une chandelle,
Au premier souffle issu de l’enfant né,
A la pensée, à l’âme, au condamné,
L’œil s’y suspend, une larme ruisselle.

Ce fin cristal, douçâtre à la prunelle,
Trempé de vie, irisant l’étincelle
D’un grand silence ou d’un cœur ruiné
Par doubles jeux.

Parfois de joie ou du froid d’une stèle,
Elle déverse un pleur en parallèle
Pour essuyer de son regard cerné
D’un feu de paille, un fétu soupçonné
D’une douleur moins émotionnelle
Par doubles jeux.





Pic épeiche


Quelle surprise à voir cet inconnu,
Etrange oiseau de noir et blanc vêtu,
Ce matin même à nous faire la manche
Dans son habit, oui, celui du dimanche
L’aile étourdie et le dos soutenu.

Seul un corbeau peut jouer l’ingénu,
L'imaginer est presque saugrenu
Me dit la pie assise sur sa branche,
Quelle surprise !

« C’est Pic épeiche, il est pourtant connu »
Glorifia le merle un brin ventru,
« Vois, comme il tient, quand son ongle s’enclenche
Rien ne l’émeut, pas même une avalanche » !
Le persifleur s’en étant souvenu !
Quelle surprise !





Ma liberté !


L’évasion, s'exprime sur l’azur,
Sous le soleil et sans l’ombre d’un mur
Pour distinguer chaque nuit étoilée
Et parcourir une aube dévoilée
Me dessinant un songe clair-obscur.

Je l’ai trouvée, en cherchant un futur
Où l’avenir se tend d’un bras plus dur,
Vers où mon âme au sort, s’est installée
L’évasion !

Juteuse au goût, tendre comme un fruit mûr,
Silencieuse à son exequatur
Qui s’incruste intriguant ma céphalée,
Et cependant sans être verrouillée
Pour s’abreuver d’un vers lorsqu’il est sûr,
L’évasion !
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MessageSujet: Re: Le Rondeau Nouveau   Le Rondeau Nouveau Icon_minitimeLun 15 Nov 2010 - 4:15

Tu devrais en faire un beau recueil de ces Rondeaux Nouveaux Superbe cher Khris...
:lol: :lol: :lol: :lol:


Bonne journée et Bon Lundi.
:(((: :)):


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MessageSujet: Re: Le Rondeau Nouveau   Le Rondeau Nouveau Icon_minitimeLun 15 Nov 2010 - 9:20

Merci de tout coeur aimable Maria, des recueils, j'en ai au moins cinq de plus de 100 pages, quand je serai décidé, j'en publierai quelques-uns, mais c'est très aimable à toi d'apprécier, peut-être ferai-je un E-book sur poésis, selon mon humeur et le temps.

Bises chère amie
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MessageSujet: Re: Le Rondeau Nouveau   Le Rondeau Nouveau Icon_minitimeLun 15 Nov 2010 - 15:29

Bien c'est à E.book que je faisais allusion mais c'est trés interessant ce que tu m'annonces tes autres recueils sont en vente ? ou bien sur ton blog perso ?

En tout cas je suis partante pour la découverte amicalement...Bises cher Khris.


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MessageSujet: Re: Le Rondeau Nouveau   Le Rondeau Nouveau Icon_minitimeMar 16 Nov 2010 - 20:00

Non aimable Maria, je suis désolé, mes recueils sont bien au chaud dans mon ordi et ne sont pas pressés de mettre le nez dehors et je n'ai pas de blog perso, "Poésis" me suffit amplement pour la sérénité et l'amitié qui y règnent !

Bises
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MessageSujet: Re: Le Rondeau Nouveau   Le Rondeau Nouveau Icon_minitimeMar 16 Nov 2010 - 20:18

Et bien peut-être qu'un jour qui sait ?

En tout cas j'apprécie beaucoup ceux que tu déposes sur Poésis

Amicalement bises.


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