Maria-Dolores Fondateur
Nombre de messages : 25962 Age : 60 Date d'inscription : 23/04/2010
| Sujet: Carillons Mer 15 Sep 2010 - 16:05 | |
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Maria-Dolores Fondateur
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| Sujet: Re: Carillons Mer 15 Sep 2010 - 16:07 | |
| Que n’est en septembre… !
À l’automne en aucun bruit Que ne coule à la rivière en septembre, La feuille élégante et luit D’une nouvelle éclaircie en cet ambre
Du chêne une majesté toute a nue, Septembre où l’été s’enfuit, Que ne pleure et ne détruit, La saison, autre oraison advenue,
Fée émergeant en ce bois, Elle est fille en sa couleur retenue. Rosée au chant d’un hautbois À l’ombre éparse où d’elle s’atténue,
L’ivresse où goutte une perle, Septembre nait d’une terre à l’odeur, Et d’une vie alanguie au seul cœur.
Ô ! Fée éclaire et déferle, La magie égarée en ces vains lieux, Que dépeint l’ocre aux contours précieux
Faire fi que septembre emperle D’une saison comme un sort éternel, N’oubliant pas que l’automne est charnel.
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Maria-Dolores Fondateur
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| Sujet: Re: Carillons Mer 15 Sep 2010 - 16:10 | |
| Sotie écourtée.
Rue évasion Où l’heure dominicale est happée, Puis exhale une odeur d’herbe coupée, Parc invasion,
Que pique moustique en folle équipée Puis révision Au carillon je tiens, suis occupée Dissuasion
Souffrance en sourdine et fuis l’attroupée, Sans prévision D’une allusion En route explique une pharmacopée.
D’une brûlure offre en mon échappée, Que ses crocs, anophèle en une épée L’extravasion
Sens les pustules sur ma peau drapée La transfusion S’opère insidieuse enveloppée
En réclusion, Fuir en nulle illusion estompée Je me cloitre en ma demeure bien campée.
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Maria-Dolores Fondateur
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| Sujet: Re: Carillons Mer 15 Sep 2010 - 16:13 | |
| Vie… en clef… des champs
J’entends comme un long glas si lointain et l’émèche, Annonçant l’envol vif de ces jours noirs d’été, Quand la brise aux lueurs du matin est plus fraîche Lorsque très tôt, je prends une tasse de thé.
Il me faut réfléchir sur l’instant écourté À tous ces longs moments passés, que d’une joie Défilant devant moi dont tout se déploie. J’ai posé les photos de cette éternité,
Une et une admirant le souvenir flamboie, Au plus profond de l’âme enivrant tout mon for Poursuivre un long regard incessant et foudroie, Sur cette heure écoulée en détour ne ressort.
Est-il tant nécessaire encor de s’épancher, Quand de ce songe émis se transpire une idée, Suis-je seule incertaine à l’image brodée ?
Ces brèves vacances quand je pense ébrécher, Le labeur d’une année en courte récompense. Qui ne se souvient pas ? Puis qui ne se dispense ?
J’aime à ces souvenirs tout le monde y sourit, Feuilletant un album comme en ce point nourrit Telle une stèle apaise une intime une instance…
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