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 Le Maillet

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Khris Anthelme
Apécien
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Khris Anthelme


Masculin Nombre de messages : 7546
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MessageSujet: Le Maillet   Le Maillet Icon_minitimeVen 30 Juil 2010 - 21:48



Maestro




Ne s’exprimant sans nul autre support
Ce n’est qu’un sentiment, frugal et fort,
Cher à la passion, et l’âme entière
Fidèle à cette loi riche en lumière
Qui s’accompagne au delà de la mort.

Pour s’enchanter l’ouïe à son confort,
Ne s’exprimant sans nul autre support
Qu’un droit, celui de ne plus rien apprendre
D’une saison, ne se lassant d’entendre
Celle du virtuose au bel accord.

Sonate en mi mineur, quel doux génie !
En la bémol, fringante poésie !
Ne s’exprimant sans nul autre support
Qu’un mot humain ne définit encor
A ne pouvoir connaître l’embellie ;

Pour désigner si belle symphonie
Qu’un maestro dirige en harmonie,
Faisant vibrer, frémir son quatuor,
Ne s’exprimant sans nul autre support
Que son ensemble en parfaite alchimie.

Chantez ô pianos, résonne cor,
Bercez-le, violons, votre mentor,
Acclamez-donc, flûte, hautbois et cymbales,
Glorifiez ces œuvres magistrales,
Ne s’exprimant sans nul autre support.


Le loup doré



Regardez-le, toison dorée !
Aucun esprit ne survivra dans ce désert,
Tout meurt sous sa dent acérée,
Mieux qu’un loup, un renard, un chien, en bon disert.

Sur l’échine du temps l’espèce a son essor,
Regardez-le, toison dorée !
Semblable à tout chacal nourrissant son trésor,
D’une belle ocre s’est parée.

La bête s’est laurée,
Bien volontiers suçant la moelle des os,
Regardez-le, toison dorée !
Plus une âme n’accède aux secrets des tombeaux.

Son chant lugubre, pis que l’appel des corbeaux,
Transperce une vie enterrée
Pour se désaltérer du jus de ses lingots,
Regardez-le, toison dorée !


Aquarelle


Sur reflets d’aquarelle aux couleurs d’océan,
Ballotté sur le quai des bateaux en partance,
Le port s’est endormi bercé comme un enfant
A qui l’on a chanté la joie et l’espérance.

Un navire s'enchaîne enlaçant son tangage
Sur reflets d’aquarelle aux couleurs d‘océan
Et flatte un goéland aux plis de son sillage
Par un doux clapotis l’approvisionnant.

L’horizon semble fondre au gré du flot bouillant
Pour laisser chavirer du sommet d’une vague
Sur reflets d’aquarelle aux couleurs d’océan
Un astre qui s’apaise et se voile et divague.

A moins d’une encablure, un voilier de passage
S'anime autour du mât d’un grand catamaran
Qui, du déclin armé, relève l’amarrage
Sur reflets d’aquarelle aux couleurs d’océan.


Rêve


L’aurore est dans la rue et dresse son écho,
Un bel hymne éveillé d’un éternel murmure,
Mon âme se souvient d’un jour au doux tempo,
Simple, innocent, battant mon sein de sa mesure.

L’ombre s’est adoucie et sans haine s’exprime,
L’aurore est dans la rue et dresse son écho,
Demande un jour de paix sur la plus haute cime
Eclatant son refus au joug d’un laid ghetto.

Les drapeaux déchirés apaisent son fardeau,
Un sentiment s’enflamme, un mouvement s’anime,
L’aurore est dans la rue et dresse son écho
Pour abattre la peur, son unique victime.

La joie est éminence éloignant sa blessure,
Une vague s’enchaîne et chasse un lamento,
Puis se forment les ris loin de la déchirure,
L’aurore est dans la rue et dresse son écho.


Harmonie



Sagesse, amour, le monde nous implore,
Qu’ils soient donnés pour un tendre avenir,
Sur l'hymne engendré d'une belle aurore
Afin de s’unir aux temps à venir.

Un chant se mêle au bleu du firmament,
Sagesse, amour, le monde nous implore,
Et résonne un cri sur l’aile du vent
Priant un jour nouveau qui semble éclore.

L’humanité brandit son sémaphore,
Trouve un atome en son immensité,
Sagesse, amour, le monde nous implore
Une seconde dans l'éternité.

Pour que l’harmonie écoule ses flots
Vers un torrent qui l’abreuve et l’honore,
Entendez sa voix se perdre en sanglots !
Sagesse, amour, le monde nous implore.


Vie et lumière


Mon bel astre de vie
Les monts et l’azur tu m’as coloré,
Ô douce est l’agonie,
Les flots d’océan tu m’as éclairé.

Voilà planète au beau ciel irisé,
Mon bel astre de vie
Luit, t’illumine, ô monde atomisé,
Ô terre appesantie.

En frôlant l’asphyxie
Quand ton cercle polaire est emmuré,
Mon bel astre de vie
Disent-ils de ses rais s’est amarré.

Ton éther à jamais s’est altéré,
Et l’homme est en survie,
Cherchant un coupable, il t’a dénigré
Mon bel astre de vie !


Crépuscule


Épuisé, l’univers s’endort distant du bruit
Consumant la vallée en sépulcrales ruines,
Pour qu’un astre scintille en sublimant la nuit
Et déroule un silence au sommet des collines.

Je m’empourpre, éveillé de cette résonance,
Épuisé, l’univers s’endort distant du bruit
Pour sécher une larme et jouer l’élégance,
Couchant sa brume fraîche et l’aiguail qui la suit.

La nue épaisse glisse et la lune enfouit
Sa lueur et se noie incendiant mon âme,
Épuisé, l’univers s’endort distant du bruit
Et sombre dans les cieux détachant une flamme.

Mon œil pressé devant ce décor lunatique,
Murmure et d’émoi geint au spectacle séduit,
Pour s’assouvir enfin sous un ciel féerique,
Épuisé, l’univers s’endort distant du bruit.


Une rainette sur un nénuphar


Sur l’étang où fleurit un nénuphar
Se berce sur sa feuille une rainette
Soir et matin en quête d’un césar,
S’époumonant, poussant la chansonnette.

Gracile, croassait notre vedette
Sur l’étang où fleurit un nénuphar,
D’allure frêle autant qu’une crevette
La pauvre, se prenait pour une star.

Mais ce décor, pressentait l’avatar,
Pour se remplir un coin, une canette
Sur l’étang où fleurit un nénuphar
Sans mal gobât la frêle serinette.

Cette histoire est sans gloire et sans palmette,
La grenouille offrit son âme au canard
Tout simplement, pour jouer la starlette
Sur l’étang où fleurit un nénuphar.


En Toute Sérénité


Dès qu’une aurore éveille un présent incertain
D’une heure au fil trop court, plus rien ne me tracasse,
Même à savoir de quoi sera fait un matin
Ou la proche saison qu’un crépuscule efface.

Bien qu’il soit impossible au tranchant d’une vie
Dès qu’une aurore éveille un présent incertain
De pouvoir obtenir avec choix son envie,
A l’or, au diamant, je préfère l’étain.

Si mon esprit s’en trouve encore plus serein,
C’est qu’un torrent s’écoule, abreuve ma requête
Dès qu’une aurore éveille un présent incertain
Pour me remettre un son d’airain et l’ordre en tête.

Lorsqu’un souci demeure au bail de l’existence,
Mon âme se souvient d’un paradis lointain
Pour m’enrichir l’espoir de cette luminance
Dès qu’une aurore éveille un présent incertain.


Volupté


Comme à sa source un ru soutire son ampleur,
Au bienfait de l’amour mon coeur a sa fontaine
Qui l’abreuve et l’étreint ou lui sert de brûleur
Afin que s’accélère un bonheur qu’il entraîne.

Tel un fleuve où mon sang se heurte et se déchaîne
Comme à sa source un ru soutire son ampleur,
D’un soupir, d’un silence ou d’un ris qui l’emmène
Satisfait d’une courbe estimant sa rondeur.

Sur le galbe d’un sein ranimant sa tiédeur,
Je me laisse bercer au besoin de la scène
Comme à sa source un ru soutire son ampleur
Dans le creux de ses flots arborant son aubaine.

Du torrent en sommeil que son lit ne réfrène,
Je lance à l’océan une douce clameur
Afin que se répande une larme sereine
Comme à sa source un ru soutire son ampleur.
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